Le sens des songs : N-S
Nadine : un (très) chaud souvenir de jeunesse. «La chanson parle surtout de moi, de mon interaction avec cette Nadine et de son influence sur moi.» (Frank Black)
The Navajo Know : un hommage assez limpide aux Indiens (Mohicans en fait) qui travaillent en hauteur sur les chantiers.
New House of the Pope : traduction littérale de «Châteauneuf-du-Pape».
Nimrod’s Son : Nimrod est bien sûr le célèbre personnage biblique qui fit construire la Tour de Babel et défia Dieu par sa mégalomanie. Malgré cette évidence, la chanson elle-même est plutôt obscure.
No.13 Baby : «C’est un collage d’images de mon adolescence à Los Angeles. Traditionnellement le nombre 13 siginifie la malchance, mais en Amérique, particulièrement parmi les motards et les chicanos, il représente la 13e lettre de l’alphabet : M, pour marijuana.» (Black Francis)
Oh My Golly : la complainte d’un brave homme ensorcelé par une femme maléfique qui a ruiné sa vie. «Quelle que soit votre traduction de cette chanson [écrite en espagnol], c’est certainement une histoire d’amour, d’obsession et de surf.» (Black Francis)
Old Black Dawning évoque le fameux projet Biosphere 2.
Olé Mulholland : William Mulholland est l’homme qui développa le réseau hydraulique de Los Angeles, assurant ainsi la survie et la croissance de cette ville cernée par le désert.
Out of State : chanson inspirée par Del Shannon (1934-1990), pionnier du rock'n'roll connu pour ses love songs amères, voire cruelles.
Palace of the Brine : le Grand Lac Salé, en Utah, où survivent miraculeusement de petites crevettes préhistoriques.
Parry the Wind High, Low : Frank Black y évoque divers gadgets testés lors d’une convention ufologique.
Places Named After Numbers : les trous noirs (thème qui a également inspiré Into the White).
Planet of Sound : un alien qui a intercepté un signal terrestre tente, en vain, de localiser sa provenance dans l’immensité de l’Univers.
Punk Rock City : comme son nom ne l’indique pas, cette chanson traite des manipulations génétiques.
Pure Denizen of the Citizen’s Band : propriétaire d’une citizen’s band radio, Frank Black s’étonne plus ou moins naïvement de n’avoir pu s’intégrer à la communauté des CBistes, largement composée de routiers.
Raider Man : après un tragique accident qui lui a coûté ses deux jambes, un mineur polonais gagne sa vie comme vigile, en cognant sur ses anciens compagnons de mine. Une chanson très dylanienne dans l'âme...
The Real El Rey fait référence à un mythique café-restaurant de Globe, en Arizona.
Robert Onion : hommage crypté à Robert Zubrin, auteur d'un livre imaginant la conquête de Mars au début des années 2010. La chanson est en fait un long acrostiche indiquant en filigrane le nom du scientifique et le titre de son ouvrage (ROBERT THE CASE FOR MARS ZUBRIN).
The Sad Punk : d’après Black Francis, une chanson «sur les dinosaures, l’extinction». D’après certains fans lettrés, une subtile évocation de L’Etranger, de Camus.
San Antonio, TX raconte un séjour avorté dans la ville texane.
Selkie Bride : dans le folklore celtique, les selkies sont des créatures présentant l’apparence d’un phoque, capables de se métamorphoser en homme ou femme pour séduire un membre du sexe opposé. Le plus souvent, le selkie finit par regagner la mer, abandonnant son amant(e) à un désespoir sans fond. «J’ai commencé à écrire [cette chanson] il y a quelques années, ce n’était pas une chanson personnelle. Elle ne me satisfaisait pas vraiment [alors] je l’ai amenée chez ma thérapeute, je lui ai lu les paroles et elle m’a dit : "Bon, OK, je vois le problème… vous savez qui est la Selkie Bride, n’est-ce pas ? (…) Maintenant que vous savez de quoi parle cette chanson, je pense que vous pourrez la finir." Elle avait raison !» (Frank Black)
Sing for Joy : «C’est mon épopée. C’est tiré de ma vie, du tout début jusqu’au présent. C’est plutôt sombre. Il y est question de romance, de meurtre, de cœurs brisés. Toutes sortes de trucs qui sont arrivés aux gens de ma famille, ainsi qu’à moi personnellement. Mais c’est surtout une chanson sur les plaisirs simples que la vie offre à tout le monde, y compris la musique. Quelquefois, aussi merdiques que soient les choses, il suffit de danser un peu. Ça peut paraître banal mais c’est une grande vérité.» (Frank Black)
Sir Rockaby : la Terre tournant autour du Soleil.
Skeleton Man évoque un squelette vieux de 800 ans découvert par le jeune Charles Thompson alors qu’il étudiait l’archéologie.
Smoke Up évoque probablement la découverte du feu et ses conséquences.
The Snake : avec ironie, Frank Black explique l’échec de son couple par l’astrologie chinoise. Il note que traditionnellement, le serpent (son signe) s’accorde mal avec le lapin (signe de son ex-femme).
So. Bay : South Bay, banlieue sud-ouest de Los Angeles où Frank Black a passé son adolescence.
Solid Gold : d'après certaines sources cette chanson évoque la folie routière à Los Angeles. A confirmer.
Space Is Gonna Do Me Good : chanson obscure où il semble être question d’un voyage spatial en 2016.
Speedy Marie : première chanson dédiée à celle qui était alors Mme Black. Le dernier couplet révèle, en acrostiche, le nom complet de la dame : Jean Marie Walsh.
St. Francis Dam Disaster raconte, du point de vue de l’eau, la catastrophique inondation consécutive à la rupture du barrage de St. Francis, près de Los Angeles, le 12 mars 1928.
Steak’n’Sabre : d’après certains, un restaurant où Frank Black aurait ses habitudes. Pour d’autres, un restaurant fictif et fantasmé.
Strange Goodbye : «J’ai chanté cette chanson avec celle qui était en train de devenir mon ex-femme. Nous avons des relations très amicales, c’est pourquoi cette chanson a une vibration heureuse. Nous étions un couple heureux, à présent nous sommes un couple divorcé heureux. C’est notre façon de rire de tout ça, (…) de dire [à nos amis]: «Allez les gars, buvons un coup, soyons heureux et faisons la paix avec tout ça.» (Frank Black)
Stupid Me : classique complainte de celui / celle qui réalise trop tard qu’il / elle vient de perdre un véritable amour.
Subbacultcha : déformation de «subculture», terme désignant ici la culture adolescente / étudiante, qui doit plus aux modes qu’à autre chose. «Une vieille chanson que j’ai écrite pour une fille qui est devenue ma petite copine par la suite. Elle n’a jamais su que c’était pour elle, mais je pense qu’elle s’en doutait. C’est une chanson très agressive.» (Black Francis)
Suffering : Frank Black aurait écrit cette chanson pour un ami victime d’un grave accident de voiture.
Superabound évoque les monstres et autres anomalies de la nature qui faisaient jadis le bonheur des cirques.
The Swimmer : peut-être Elian Gonzales, cet enfant de 6 ans, repêché au large de la Floride par les garde-côtes américains, qui déclencha bien malgré lui un conflit entre les USA et Cuba en 1999.
The Navajo Know : un hommage assez limpide aux Indiens (Mohicans en fait) qui travaillent en hauteur sur les chantiers.
New House of the Pope : traduction littérale de «Châteauneuf-du-Pape».
Nimrod’s Son : Nimrod est bien sûr le célèbre personnage biblique qui fit construire la Tour de Babel et défia Dieu par sa mégalomanie. Malgré cette évidence, la chanson elle-même est plutôt obscure.
No.13 Baby : «C’est un collage d’images de mon adolescence à Los Angeles. Traditionnellement le nombre 13 siginifie la malchance, mais en Amérique, particulièrement parmi les motards et les chicanos, il représente la 13e lettre de l’alphabet : M, pour marijuana.» (Black Francis)
Oh My Golly : la complainte d’un brave homme ensorcelé par une femme maléfique qui a ruiné sa vie. «Quelle que soit votre traduction de cette chanson [écrite en espagnol], c’est certainement une histoire d’amour, d’obsession et de surf.» (Black Francis)
Old Black Dawning évoque le fameux projet Biosphere 2.
Olé Mulholland : William Mulholland est l’homme qui développa le réseau hydraulique de Los Angeles, assurant ainsi la survie et la croissance de cette ville cernée par le désert.
Out of State : chanson inspirée par Del Shannon (1934-1990), pionnier du rock'n'roll connu pour ses love songs amères, voire cruelles.
Palace of the Brine : le Grand Lac Salé, en Utah, où survivent miraculeusement de petites crevettes préhistoriques.
Parry the Wind High, Low : Frank Black y évoque divers gadgets testés lors d’une convention ufologique.
Places Named After Numbers : les trous noirs (thème qui a également inspiré Into the White).
Planet of Sound : un alien qui a intercepté un signal terrestre tente, en vain, de localiser sa provenance dans l’immensité de l’Univers.
Punk Rock City : comme son nom ne l’indique pas, cette chanson traite des manipulations génétiques.
Pure Denizen of the Citizen’s Band : propriétaire d’une citizen’s band radio, Frank Black s’étonne plus ou moins naïvement de n’avoir pu s’intégrer à la communauté des CBistes, largement composée de routiers.
Raider Man : après un tragique accident qui lui a coûté ses deux jambes, un mineur polonais gagne sa vie comme vigile, en cognant sur ses anciens compagnons de mine. Une chanson très dylanienne dans l'âme...
The Real El Rey fait référence à un mythique café-restaurant de Globe, en Arizona.
Robert Onion : hommage crypté à Robert Zubrin, auteur d'un livre imaginant la conquête de Mars au début des années 2010. La chanson est en fait un long acrostiche indiquant en filigrane le nom du scientifique et le titre de son ouvrage (ROBERT THE CASE FOR MARS ZUBRIN).
The Sad Punk : d’après Black Francis, une chanson «sur les dinosaures, l’extinction». D’après certains fans lettrés, une subtile évocation de L’Etranger, de Camus.
San Antonio, TX raconte un séjour avorté dans la ville texane.
Selkie Bride : dans le folklore celtique, les selkies sont des créatures présentant l’apparence d’un phoque, capables de se métamorphoser en homme ou femme pour séduire un membre du sexe opposé. Le plus souvent, le selkie finit par regagner la mer, abandonnant son amant(e) à un désespoir sans fond. «J’ai commencé à écrire [cette chanson] il y a quelques années, ce n’était pas une chanson personnelle. Elle ne me satisfaisait pas vraiment [alors] je l’ai amenée chez ma thérapeute, je lui ai lu les paroles et elle m’a dit : "Bon, OK, je vois le problème… vous savez qui est la Selkie Bride, n’est-ce pas ? (…) Maintenant que vous savez de quoi parle cette chanson, je pense que vous pourrez la finir." Elle avait raison !» (Frank Black)
Sing for Joy : «C’est mon épopée. C’est tiré de ma vie, du tout début jusqu’au présent. C’est plutôt sombre. Il y est question de romance, de meurtre, de cœurs brisés. Toutes sortes de trucs qui sont arrivés aux gens de ma famille, ainsi qu’à moi personnellement. Mais c’est surtout une chanson sur les plaisirs simples que la vie offre à tout le monde, y compris la musique. Quelquefois, aussi merdiques que soient les choses, il suffit de danser un peu. Ça peut paraître banal mais c’est une grande vérité.» (Frank Black)
Sir Rockaby : la Terre tournant autour du Soleil.
Skeleton Man évoque un squelette vieux de 800 ans découvert par le jeune Charles Thompson alors qu’il étudiait l’archéologie.
Smoke Up évoque probablement la découverte du feu et ses conséquences.
The Snake : avec ironie, Frank Black explique l’échec de son couple par l’astrologie chinoise. Il note que traditionnellement, le serpent (son signe) s’accorde mal avec le lapin (signe de son ex-femme).
So. Bay : South Bay, banlieue sud-ouest de Los Angeles où Frank Black a passé son adolescence.
Solid Gold : d'après certaines sources cette chanson évoque la folie routière à Los Angeles. A confirmer.
Space Is Gonna Do Me Good : chanson obscure où il semble être question d’un voyage spatial en 2016.
Speedy Marie : première chanson dédiée à celle qui était alors Mme Black. Le dernier couplet révèle, en acrostiche, le nom complet de la dame : Jean Marie Walsh.
St. Francis Dam Disaster raconte, du point de vue de l’eau, la catastrophique inondation consécutive à la rupture du barrage de St. Francis, près de Los Angeles, le 12 mars 1928.
Steak’n’Sabre : d’après certains, un restaurant où Frank Black aurait ses habitudes. Pour d’autres, un restaurant fictif et fantasmé.
Strange Goodbye : «J’ai chanté cette chanson avec celle qui était en train de devenir mon ex-femme. Nous avons des relations très amicales, c’est pourquoi cette chanson a une vibration heureuse. Nous étions un couple heureux, à présent nous sommes un couple divorcé heureux. C’est notre façon de rire de tout ça, (…) de dire [à nos amis]: «Allez les gars, buvons un coup, soyons heureux et faisons la paix avec tout ça.» (Frank Black)
Stupid Me : classique complainte de celui / celle qui réalise trop tard qu’il / elle vient de perdre un véritable amour.
Subbacultcha : déformation de «subculture», terme désignant ici la culture adolescente / étudiante, qui doit plus aux modes qu’à autre chose. «Une vieille chanson que j’ai écrite pour une fille qui est devenue ma petite copine par la suite. Elle n’a jamais su que c’était pour elle, mais je pense qu’elle s’en doutait. C’est une chanson très agressive.» (Black Francis)
Suffering : Frank Black aurait écrit cette chanson pour un ami victime d’un grave accident de voiture.
Superabound évoque les monstres et autres anomalies de la nature qui faisaient jadis le bonheur des cirques.
The Swimmer : peut-être Elian Gonzales, cet enfant de 6 ans, repêché au large de la Floride par les garde-côtes américains, qui déclencha bien malgré lui un conflit entre les USA et Cuba en 1999.
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