Frank Black : Singles
1. Hang On To Your Ego
2. Surf Epic
3. The Ballad of Johnny Horton
Ce premier single de Frank Black s’avère aussi sympathique et généreux que le LP dont il est issu. Délicieux clin d’oeil à la surf music et indirectement au Beach Boy Brian Wilson (auteur, justement, de Hang On To Your Ego), le long instrumental Surf Epic fait l’effet d’un tranquillisant après le tonitruant cataclysme du premier titre. The Ballad of Johnny Horton, hommage - également muet - au fameux honky-tonk singer prématurément disparu, complète agréablement l’ensemble.
1. Los Angeles
2. Tossed
1. Los Angeles
2. Ten Percenter
1. Headache
2. Hate Me
3. This Is Where I Belong
4. Amnesia
Single évident, Headache est ici assorti de trois b-sides d’un intérêt inégal. Longuement rodée en concert, la reprise de This Is Where I Belong, des Kinks, est jolie, propre et sans bavure. Amnesia est un petit instrumental hypnotique, un peu trop court pour retenir vraiment l’attention. Quant à Hate Me, nous nous contenterons de dire qu'il mérite tout à fait son titre.
Headache #2 (GB, 1994)
1.Headache
2. Men in Black
3.At the End of the World
4.Oddball
Produite par Jon Tiven, le futur maître d’œuvre de Honeycomb, la deuxième version de Headache est beaucoup plus emballante. On y découvre notamment la première mouture de Men in Black, certes moins enragée que celle qui boostera The Cult of Ray deux ans plus tard, mais fort enthousiasmante néanmoins. At the End of the World, tout en ruptures chiadées, et Oddball, à la fois plus classique et plus inattendu, bouclent l’affaire en beauté. L’un des meilleurs singles de Frank Black.
Speedy Marie (GB, 1994)
1. Speedy Marie
2. Freedom Rock
3. Fiddle Riddle
Men in Black (Allemagne, 1996)
1. Men in Black
2. You Never Heard About Me
3. Pray a Little Faster
4. Announcement
Logiquement promu premier single du Cult of Ray, le prodigieux Men in Black se voit plutôt bien entouré pour la circonstance : si Announcement s’avère un peu longuet et ennuyeux malgré ses pirouettes vocales, You Never Heard About Me, blues-rock rugueux mais fort mélodique, et Pray a Little Faster, petite perle punky assez clashienne, font des b-sides tout à fait convenables.
Même tracklist que Men in Black.
1. Men in Black
2. Just a Little
3. Re-make / Re-model
Bien qu’il s’agisse d’une édition promo limitée, je prends la liberté d’intégrer ce disque à la catégorie des singles car il contient deux inédits, l'un emprunté aux Beau Brummels (Just a Little, futile et charmant), l'autre à Roxy Music (Re-make / Re-model, plus intéressant mais plus brouillon aussi).
I Don’t Want to Hurt You (Every Single Time) (Allemagne, 1996)
1. I Don’t Want to Hurt You (Every Single Time)
2. The Marsist
3. Better Things
4. You Ain’t Me (live)
J’avoue que je ne comprends pas très bien pourquoi American Recordings a choisi ce titre, certes sympa mais plutôt anodin, comme deuxième single du Cult of Ray. De plus, avouons-le franchement, ce disque n’offre rien d’exceptionnel. The Marsist est directement tiré du LP, et la version live de You Ain’t Me ne se démarque guère de la version studio. On se rabattra donc sur Better Things, titre emprunté aux Kinks (encore) et exécuté en 2 minutes avec une énergie très garage.
A noter qu’il existe deux autres versions de ce single, proposant des versions live de Men in Black, Village of the Sun, I Don’t Want to Hurt You et The Last Stand of Shazeb Andleeb.
The Marsist (Allemagne, vinyl, 1996)
1. The Marsist
2. Better Things
1. All My Ghosts
2. Living on Soul
3. Humboldt County Massacre
4. Changing of the Guards
Rien à jeter sur ce généreux single qui propose, outre deux compos originales franchement réussies (Living on Soul et Humboldt County Massacre), une reprise d’un classique de Dylan, certes peu différente de l'original mais impeccablement exécutée. Un excellent complément au LP Frank Black and the Catholics.
Dog Gone (Belgique, 1998)
1. Dog Gone
2. Do Nothing
3. I’m Going Down
4. The Big Hurt
Encore un choix discutable : bien qu’agréable, Dog Gone ne fait certainement pas partie des titres les plus accrocheurs de Frank Black and the Catholics. Les trois b-sides – respectivement des reprises des Specials, de Springsteen et de Shanklin – peuvent, au choix, époustoufler par leur rage ou au contraire énerver par leur côté brut et expéditif. Le tout semble avoir été enregistré en dix minutes, sans la moindre pause et avec l’intention d’en finir au plus vite. Personnellement j’ai un gros faible pour Do Nothing.
I Gotta Move (Australie, 1998)
1. I Gotta Move
2. Humboldt County Massacre
3. Do Nothing
1.I Want Rock & Roll
2. I Switched You
1. Robert Onion
2. Pan American Highway
3. Angst
Pan American Highway, limpide blues dylanien qui aurait lui-même mérité de devenir un single, contraste élégamment avec la fougue contagieuse de Robert Onion. On skippera sans regret le bref et insipide Angst, hommage vite torché au groupe indie californien du même nom, pour s'envoyer les deux premières pistes en boucle, sans aucune modération.
1. St. Francis Dam Disaster
2. Constant Sorrow Man
3. Sleep
Le très classe St. Francis Dam Disaster, joyau (parmi d’autres) de Dog in the Sand, se trouve ici aussi en excellente compagnie. Impossible en effet de résister aux deux bijoux folk que sont Constant Sorrow Man, réappropriation électrique d’une chanson traditionnelle, et Sleep, reprise soyeuse et apaisante de Donovan. Peut-être le meilleur single de Frank Black à ce jour.
Everything Is New (GB, édition limitée, 2003)
1. Everything Is New
2. Take What You Want
3. Down in the Hole
Deux reprises consciencieuses mais sans éclat (respectivement de Reid Paley et des Stones) agrémentent ce single édité à 1.000 exemplaires par Cooking Vinyl.
Nadine (GB, 2003)
1. Nadine
2. Snake Oil
3. Ludwigshafen
Un single modeste mais point désagréable, qui nous balance coup sur coup un blues-rock sulfureux (Nadine, brûlot incontesté de Show Me Your Tears), un rock’n’roll endiablé (Snake Oil) et un petit boogie contrasté, non dénué de classe (Ludwigshafen). Short mais good.
Nadine (USA, 2003)
1. Nadine
2. Hermaphroditos (live)
3. Los Angeles (live)
4. Jane the Queen of Love (live)
5. Gouge Away (live)
Quatre pistes live de bonne qualité, enregistrées à Regina (Canada) en 2003, accompagnent cette Nadine made in America. On peut détester Hermaphroditos, décidément bien lourd, et déplorer le charcutage de Los Angeles (réduit à 2 minutes), mais il faudrait un cœur de pierre et beaucoup de mauvaise foi pour ne pas aimer Jane the Queen of Love, ode énergique à celle qui était alors Mme Black, et la très honorable reprise de l’hymne pixien Gouge Away.
Libellés : catholics, discographie
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