Chronique maison : bruyantCALMEbruyant
loudQUIETloud retrace le quotidien des Pixies autour de la première tournée consécutive à leur reformation, en 2004. Il commence avec la première répétition du groupe, où Kim Deal ne se souvient plus de Hey, et s'achève le dernier soir du Sell-Out tour. Entre-temps, nous suivons la dépression de David Lovering suite à la mort de son père, les doutes de Charles Thompson / Frank Black quant à la maison de disques qui sortira son prochain album et les difficultés qu’éprouve Joey Santiago à composer la musique d’un documentaire tout en parcourant le monde. Quant à Kim Deal, eh bien, comme dit Frank Black : « Elle vit dans un monde à part, le monde de Kim et Kelley. »
Tout au long du film, le décalage entre ce que les quatre artistes dégagent sur scène et leur attitude au quotidien est sans doute ce qui frappe le plus. Ils ne se parlent pas beaucoup, ne montrent aucune complicité et n’ont qu’un seul intérêt commun : leur musique. On est donc bien loin d’un Spinal Tap ou d’un énième film de tournée qui montrerait des jeunes dévergondés prenant plaisir à faire n’importe quoi. Il faudrait plutôt rapprocher loudQUIETloud du film des Death Cab for Cutie, Drive Well, Sleep Carefully, qui est aussi peu rock'n'roll.
Ce documentaire ne présente a priori aucun intérêt pour qui n’est pas fan de la musique des Pixies. Paradoxalement, les moments les plus intéressants sont ceux montrés dans les bonus : la rencontre avec Sigur Ros dans leur studio en Islande, les retrouvailles entre Kim et son ex-mari John Murphy, qui dévoile par ailleurs sa collection d’objets de l’époque bostonienne du groupe, et le moment space où un vendeur de disques dit à Kim Deal, en voyant le nom sur sa carte de crédit, qu’elle s’appelle comme une fille des Breeders. Il lui demande ensuite si elle les écoute et elle répond non, avant de conclure : « Il se fout de ma gueule ??... »
Sacrée Kim…
Tout au long du film, le décalage entre ce que les quatre artistes dégagent sur scène et leur attitude au quotidien est sans doute ce qui frappe le plus. Ils ne se parlent pas beaucoup, ne montrent aucune complicité et n’ont qu’un seul intérêt commun : leur musique. On est donc bien loin d’un Spinal Tap ou d’un énième film de tournée qui montrerait des jeunes dévergondés prenant plaisir à faire n’importe quoi. Il faudrait plutôt rapprocher loudQUIETloud du film des Death Cab for Cutie, Drive Well, Sleep Carefully, qui est aussi peu rock'n'roll.
Ce documentaire ne présente a priori aucun intérêt pour qui n’est pas fan de la musique des Pixies. Paradoxalement, les moments les plus intéressants sont ceux montrés dans les bonus : la rencontre avec Sigur Ros dans leur studio en Islande, les retrouvailles entre Kim et son ex-mari John Murphy, qui dévoile par ailleurs sa collection d’objets de l’époque bostonienne du groupe, et le moment space où un vendeur de disques dit à Kim Deal, en voyant le nom sur sa carte de crédit, qu’elle s’appelle comme une fille des Breeders. Il lui demande ensuite si elle les écoute et elle répond non, avant de conclure : « Il se fout de ma gueule ??... »
Sacrée Kim…
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