¡BLACKOLERO!

Frank Black, Black Francis, Pixies, Breeders

25 juillet 2006

« Si c'est mauvais, on ne touchera pas au magnéto »

Notre feuilleton de l'été continue avec cet échange lors de la conférence de presse des Pixies au Festival international de Benicassim (FIB), en Espagne, où ils ont joué le 21 juillet.



Résumé du dialogue :

Premier journaliste : Allez-vous écrire de nouvelles chansons pour les Pixies, et sinon, à quoi bon réunir le groupe ?

Frank Black : Bonne question. Joe ? [rires]

Joey Santiago : Euh, rien ne dit qu'on ne le fera pas. On est passé d'un « non » à un « peut-être ».

Seconde journaliste : Est-ce que cela signifie que vous allez enregistrer de nouveaux titres ?

Frank Black : Oui, exactement. On va répéter, on va répéter... Si c'est bon, on l'enregistrera. Si c'est mauvais, on ne touchera pas au magnéto.

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Pixies : le nouvel album « en discussion »

Interviewé par le quotidien Var Matin (19/7) avant le concert aux Voix du Gaou, Frank Black a confirmé que les Pixies envisageaient bel et bien d'enregistrer un nouvel album. « C'est quelque chose qui est en discussion, a-t-il déclaré. Dans le groupe, on est tous des artistes et on veut continuer à faire de la musique. Mais on se pose beaucoup de questions. Un nouvel album serait-il une bonne chose ? Ne risque-t-on pas de ne le faire que pour le fric ? Ça, on ne veut pas. On est un groupe d'amis. On veut faire attention. » Le père Black en a profité pour clamer une fois de plus son amour de la France : « On est très heureux de venir. Pour nous, la France est un vrai pays où il fait bon vivre (...). C'est vrai, les Français sont un peu fiers mais ils ont de bonnes raisons de l'être. J'adore quand ils disent "Nous sommes français. Assieds-toi et prends un verre. Je vais te montrer quelque chose que tu n'oublieras pas de sitôt." Et puis, plus sérieusement, vous avez une juste idée de la démocratie... » Si tu le dis, Frankie !

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21 juillet 2006

Les Pixies prêts à répéter de nouveaux titres ?

Frank Black est d'humeur bavarde : quoi de plus normal, avec un nouvel album et une tournée en cours...

En kiosque d'abord (et en français) : l'auteur de Fast Man Raider Man a droit à une pleine page dans le magazine Crossroads de cet été (n° 45).

Sur le ouèbe ensuite : c'est cette fois le leader des Pixies qui est interviewé au festival Les Voix du Gaou. Très détendu, il parle en vrac de ses calculs rénaux, du film LoudQuietLoud ("il aurait plutôt dû s'appeler QuietLoudQuiet") et surtout du toujours incertain futur album des Pixies... qui semble de moins en moins hypothétique si l'on en croit les confidences lâchées lors de cet entretien. (Merci à Muxy pour le lien.)

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19 juillet 2006

Podcast n° 11 : spécial Reid Paley

Mis en ligne le 15 juillet, le 11e épisode du podcast de FrankBlack.net est consacré à un complice musical de Frank Black (co-auteur de quatre chansons sur Fast Man Raider Man) : Reid Paley. Avec en prime les commentaires de l'artiste sur sa collaboration avec King Charles.

Du coup, une bonne partie de la programmation musicale est consacrée au songwriter de Pittsburgh, avec notamment la reprise par Frank Black & The Catholics de son "Take What You Want" (extrait de la compilation Snake Oil), ainsi qu'une chanson (aux forts accents waitsiens) de Paley, extraite de son album Revival, produit par Eric Drew Feldman.

Mais les fans qui ne raffolent pas de "Golden Shore" ou de "I'm Not Dead (I'm in Pittsburgh)" seront rassurés de retrouver aussi quelques perles qui ont fait la réputation de ce podcast, telles que cette démo piano-bar de "Nadine" avec les Catholics ou encore des versions acoustiques de "Mr. Grieves" et "Are You Headed My Way".

Episode 11 (36 Mo, 39 mn)

Snake Oil - Take What You Want (Reid Paley)
Fast Man Raider Man - Golden Shore
Fast Man Raider Man - I'm Not Dead (I'm in Pittsburgh)
Pixies at the BBC - Subbacultcha
Démo Catholics - Nadine
Reid Paley Interview
Reid Paley - Revival - Anesthetist's Song
KEXP Seattle - Are You Headed My Way (version acoustique)
KEXP Seattle - Mr. Grieves (version acoustique)

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13 juillet 2006

Pixies : encore un DVD !

¡BLACKOLERO! vous annonçait récemment la parution en DVD, le mois prochain, du concert acoustique donné par les Pixies à Newport. Il s'avère que l'éditeur Eagle Rock Entertainment annonce également, dans sa collection "Club Date", un second DVD pixien : en l'occurrence un concert donné le 8 août 2005 dans le cadre "intime" du club Paradise, à Boston. (Tia Leigh a assisté à l'enregistrement et nous en offre quelques photos, thank you Tia.)

A ce stade, seule une parution américaine est annoncée pour les deux vidéos.

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12 juillet 2006

Frank par ci, Black par là

Jamais tout à fait inactif, Frank Black vient à peine de publier Fast Man Raider Man que le revoilà sur les ondes avec deux participations à des oeuvres d'autres artistes.

On le retrouve sur Hello Radio, compilation en hommage à ses vieux amis They Might Be Giants. Il y reprend "Road Movie To Berlin", titre qui concluait l'album Flood. Hello Radio: The Songs Of They Might Be Giants est disponible en téléchargement depuis le site emusic.com, où l'on peut également écouter un court extrait de chaque chanson.

Deuxième (furtive) apparition de Charles Thompson dans l'actualité musicale, sa participation à un titre de l'album Sailover de PF Sloan (parution le 22 août). La chanson s'intitule "Eve Of Destruction". Frank Black chante le 2e couplet et fait entendre son brin de voix dans les choeurs du refrain. On peut l'entendre sur la radio en ligne NPR.

(Infos : FrankBlack.net - pas de surprise de ce côté !)

08 juillet 2006

Frank Black : "Je ne veux pas me laisser enfermer"

Chose promite, chose dute : mon ami jediroller a bien voulu, contre la promesse de ma gratitude éternelle, transcrire et traduire pour vous (et pour moi) l'interview de Frank Black réalisée par Dean et Brian pour leur podcast n°10. Une exclusivité Blackolero !


Q : Fast Man Raider Man a été enregistré en différents endroits, vous donne-t-il plus l’impression d’un "collage" par rapport à Honeycomb qui était plus uniforme ?

FB : C’est vrai que Honeycomb a un côté très uniforme parce que tout a été enregistré dans le même studio, avec les mêmes musiciens, sur une période de trois ou quatre jours... d’où une certaine uniformité due à... cette façon d’enregistrer ! [petit rire] Le nouveau disque est plus éclaté, mais ce n’est pas si rare – la façon dont j’ai enregistré Fast Man Raider Man n’est pas si inhabituelle que ça. Beaucoup de musiciens accumulent les enregistrements et font le tri ensuite. Parfois ils essaient de donner une espèce de cohérence à l’ensemble au moment du mixage.
Je crois que c’est Jon Tiven [producteur de Honeycomb et de Fast Man Raider Man] qui m’a fait remarquer, pendant qu’on réalisait l’album, qu’un enregistrement fait dans un studio n’avait pas à sonner exactement comme un autre enregistrement fait dans un autre studio, qu’il y a des tas de grands albums de rock'n'roll qui sont complètement hétéroclites de ce point de vue. En d’autres termes, ça ne l’empêchait pas de dormir non plus.

Avez-vous beaucoup réfléchi aux chansons qui allaient constituer le premier disque puis le deuxième, ou est-ce que c’est un peu venu tout seul ?

Je dirais que le premier disque est un album compilé par mon manager [Ken Goes], après quoi j’ai fait une autre session à Los Angeles, du coup j’avais un peu plus de chansons, dont une que je tenais tout particulièrement à avoir sur le disque. Mais j’avais aussi des regrets par rapport à d’autres chansons que Ken n’avait pas incluses dans le premier disque. Je comprends ses raisons – le premier disque est un très bon album, dans l’esprit de Ken c’est le meilleur des deux, mais il y avait quelques titres un peu plus âpres, comme Sad Old World, Fitzgerald, In the Time of My Ruin, que je voulais vraiment voir figurer sur l’album. Ken les avait écartés et encore une fois, je comprends parfaitement pourquoi, il cherchait à créer une ambiance particulière et je crois qu’il y est parvenu. Donc voilà, le premier CD représente "l’album de Ken Goes"... et j’ai tout fichu en l’air en ajoutant le deuxième [rires].

Est-ce que cela veut dire que vous avez une préférence pour le 2e disque, ou est-ce simplement que vous teniez à ces chansons ?

Le premier disque est plus léché, son style est plus retenu, plus doux... Le deuxième a un peu plus de fantaisie et de vivacité, sans être pour autant un disque rock très agressif... Je ne crois pas avoir de préférence entre les deux, non... En fait, il y a des chansons dont je me demande encore si j’ai bien fait de les conserver, comme si je ne savais pas trop quoi penser d'elles ou de la façon dont elles me sont venues...

Par exemple ?

Par exemple Dog Sleep.

J’adore cette chanson ! C’est une de mes préférées.

Quand on écoutait les premiers mixes de l’album, tout le monde me disait "Ah, cette chanson avec le trombone, Dog Sleep, j’adore cette chanson !" Alors au bout d’un moment j’ai dit "D’accord, d’accord, d’accord, je la garde !"
Celle-là a été très difficile à mixer, il y avait tellement de gens qui jouaient dessus. Avec tous les musiciens, elle avait ce côté Nouvelle-Orléans, un peu trop "fête de la bière à la cambrousse" [rires]. C’était un peu lourd. Alors on a grosso modo supprimé toutes les guitares. On a viré les guitares et tout ce qui reste ce sont les claviers, et on entend aussi un peu mon ukulele, et ça reste pêchu, même avec deux claviers. Cette version est plus fidèle au feeling de la progression d’accords. C’est une chanson très différente quand je la joue seul sur mon ukulele, plus bluesy. Mais nous donnions très peu d’instructions aux musiciens, on leur donnait seulement des grilles d’accords et on leur disait "On y va". C’est venu comme c’est venu. C’est leur interprétation.

J’ai lu dans Billboard que vous aviez essayé d’écrire de nouvelles chansons avec les Pixies et que vous les aviez abandonnées. J’ai aussi lu une interview de Joey [Santiago] dans laquelle il disait que cette tournée pourrait bien marquer la fin des Pixies. Partagez-vous cette impression ?

Eh bien, je ne sais pas, est-ce que Joey a vraiment dit ça ?

Il a déclaré à Billboard qu’à partir de maintenant, il faudrait des circonstances vraiment spéciales pour que vous enregistriez un album tous les quatre. J’ai compris ça comme "On s’est donné tout ce temps et il ne s’est encore rien passé, c’est peut-être le moment de passer à autre chose"...

Sans vouloir donner l’impression qu’il y a des désaccords au sein du groupe, car ce n’est vraiment pas le cas, je résumerais les choses comme ceci : Joey, Dave et moi sommes disposés à faire un disque, mais Kim est réticente. Elle a de très bonnes raisons pour cela d’ailleurs. Elles sont assez évidentes : si vous avez une bonne réputation, que vous avez laissé votre empreinte, que vous vous êtes constitué un répertoire et que ça date de quelques années – ce qui est exactement le cas pour les Pixies – vous ne voulez pas tout gâcher en sortant une daube. Je respecte ça, c’est vrai qu’on prendrait un risque. Mais je ne suis pas aussi inquiet qu’elle, en fait je suis presque prêt à ruer dans les brancards. Vous voyez ce que je veux dire ? Je serais tout à fait heureux de faire un album qui n’aurait absolument rien à voir avec les Pixies. S’il est bon, si je pense qu’il est bon et que tout le monde est d’accord, c’est tout ce qui compte pour moi. Je n’ai pas besoin de faire "la combinaison ultime de Doolittle et Surfer Rosa" [rires]. Ça ne me tourmente pas plus que ça. Ce n’est que du rock'n'roll.

Il y en a d’autres que ça tourmente plus que ça, en fait certains musiciens n’auraient probablement pas osé publier Honeycomb si tôt après la réunion des Pixies... Ils auraient eu peur de paraître "déconnectés". Je trouve ça cool que vous puissiez dire "Eh bien, ça c’est moi, mais ça aussi, c’est moi. J’ai plusieurs facettes."

C’est toujours agréable, quand on fait un disque, que celui-ci devienne, avec le recul, porteur d’un message, une espèce de manifeste qui parle à tout le monde. On a tous envie de réussir ça. Mais y penser tout le temps, c’est un peu trop affecté pour moi. Je veux seulement faire de la musique. Quand j’analyse vraiment les raisons qui m’ont poussé à faire des disques, à faire partie d’un groupe, je me rappelle qu’à l’époque où j’étais un gamin ou même un pré-ado, tout ce que je voulais, c’était faire du bruit avec mes potes, peut-être faire un truc créatif, mais surtout m’amuser et simplement faire de la musique. Je n’ai jamais voulu me prendre la tête sur le thème "Quelle sera ma prochaine grande déclaration au monde ?" [rires] C’est idiot. Evidemment, ce serait agréable si je faisais un petit album si joli et si parfait que tout le monde l’adorerait et me dirait "Oui, vous êtes le meilleur, vous êtes le roi du college rock !" [rires] Ce serait génial. Ce serait merveilleux. Mais si je le planifiais, si je m’efforçais d’y parvenir, ça sonnerait forcément faux. On ne peut pas programmer la magie, on ne peut pas programmer une chanson magique, un moment magique, un disque magique. Je n’ai jamais pu planifier ce genre de chose. Ça arrive tout seul. Et quand ça arrive... ça arrive. Et quand ça n’arrive pas, eh bien, faites en sorte que ce soit le plus intéressant possible [rires] pour que l’auditeur n’ait pas l’impression de se faire arnaquer.
Après tout, qu’est-ce que la magie ? Je ne sais pas. Est-ce la même magie pour tout le monde ? Il y a ceux qui aiment tous les hits des Pixies, et puis il y a toutes ces questions lancinantes : "Où sont passées vos petites chansons marrantes ? Où sont vos chansons bizarres ?"... Je ne sais pas ! Je ne veux pas me laisser enfermer, tout ça ma paraît artificiel.

Comment décririez-vous le processus d’écriture pour Fast Man Raider Man ?

Rapide ! Des chansons vite écrites, enregistrées rapidement... Les seules qui ont un peu d’histoire derrière elles sont les deux reprises, Dirty Old Town et Fare Thee Well (ou Sad Man's Song si vous préférez). Ce sont des chansons que j’ai jouées pendant des années sur mes différentes tournées, principalement avec les Catholics, j’ai vécu un bon moment avec elles. Sur Honeycomb, c’est différent. Il y a des chansons qui ont une plus longue histoire.

Comme Selkie Bride ? Nous allons diffuser dans ce podcast [le 10e] une démo de cette chanson enregistrée avec les Catholics...

Oui, elle a au moins quelques années d’existence. Je crois me souvenir... cette démo, c’est bien une version instrumentale ?

C’est ça.

Ouais, si je me souviens bien, j’aimais beaucoup cette version.

On dirait qu'il y a un ukulele dedans ?

Je pense que ça pourrait être un oud... Je ne le prononce probablement pas comme il faut, mais vous savez, cet instrument grec*... C’est Rob Laufer qui joue, il a beaucoup joué avec les Catholics.


* Luth originaire d'Egypte et du Proche-Orient, l'oud, s'il n'est pas à proprement parler un "instrument grec", est effectivement utilisé en Grèce (notamment en Crète), ainsi qu'en Turquie et en Arménie. Merci à Dean Katsiris pour ses éclaircissements.

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04 juillet 2006

Le concert acoustique de Newport en DVD

C'est officiel : le mythique concert des Pixies à Newport (6 août 2005), sorti en CD en édition ultra-limitée, sortira en DVD le 22 août prochain. Rappelons qu'il reste, à ce jour, le seul concert acoustique jamais donné par les Lutins, mais aussi le seul concert récent à offrir un titre inédit (All Around the World, une chanson traditionnelle écartée de l'abum de Frank Black Honeycomb). Le DVD inclura un reportage de 21 minutes montrant le groupe en train d'adapter ses chansons. De quoi patienter en attendant un nouvel album pixien de plus en plus hypothétique...

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Les Breeders d'abord

Récemment interviewé chez lui par Paul Mitchell, du magazine britannique The Skinny, Frank Black a implicitement confirmé que le prochain album des Pixies risquait de se faire attendre : «Tout dépend de Kim Deal, c'est elle qui tient les rênes. Chacun d'entre nous a un droit de veto. Quand l'un refuse de participer, alors c'est niet, et Kim n'est pas intéressée par un nouveau disque [des Pixies], elle prépare le prochain Breeders.» Décidément beaucoup plus cool qu'autrefois, Black a précisé que le veto de Kim ne l'ennuyait pas outre mesure. «Nos relations sont très amicales. OK, je suis plus intéressé [qu'elle] par un nouvel album, mais que puis-je faire ? L'enregistrer sans elle ? Personne n'accepterait ça, je me ferais massacrer. De toute façon je ne pense pas que j'en aurais envie.» Merci à Andy qui a déniché cette info sur le Net.

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02 juillet 2006

Frank Black invité surprise du podcast n°10

Dean Katsiris et Brian Salvatore, deux des trois cerveaux de Frankblack.net, ont réussi l'exploit d'interviewer Mister Frank Black himself le jour même où son nouvel album, Fast Man / Raider Man, sortait aux Etats-Unis. Bien plus détendu qu'eux, l'artiste s'est livré avec franchise et générosité pendant deux heures et demie.
C'est la première partie de cette interview, logiquement consacrée à Fast Man / Raider Man et aux Pixies (qui entament dans quelques jours leur troisième tournée européenne), que l'on retrouve cette semaine, en exclusivité mondiale, sur le 10ème podcast de Frankblack.net. Nous espérons pouvoir bientôt traduire et publier ici ses meilleurs moments
. Nul besoin, cependant, de connaître l'anglais pour apprécier les dix chansons qui agrémentent ce nouveau podcast. Entre autres délices, on trouvera deux titres de FMRM (comme l'appellent déjà les initiés), les versions pixienne et blackienne de Velvety, et une démo instrumentale de Selkie Bride, enregistrée avec les Catholics quelque temps avant leur séparation et la réunion des Pixies. Un document inédit, à savourer et à chérir.

Episode 10 (63 Mo, 69 mn)

01. The Cult of Ray - The Adventure and the Resolution
02. Fast Man / Raider Man - Johnny Barleycorn
03. Frank Black and the Catholics - The Man Who Was Too Loud
04. Pixies b-side - Velvety (instrumental)
05. Devil's Workshop - Velvety
06. Teenager of the Year - Calistan
07. Interview exclusive de Frank Black (1ère partie)
08. Démo instrumentale (avec les Catholics) - Selkie Bride
09. Fast Man / Raider Man - My Terrible Ways
10. The Cult of Ray - Kicked in the Taco
11. Show Me Your Tears - Manitoba

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