Deuxième tango à Paris
À nouveau, merci aux lecteurs de Blackolero qui nous font parvenir leurs comptes rendus de la deuxième soirée Pixies, hier soir au Zénith de Paris.
Honneur tout d'abord à Julien qui nous prend au mot et nous envoie des photos de ses t-shirts tout neufs : "Bon ok, voici les t-shirts ! Même ma meuf qui n'est pas du tout fan et même découvrait le groupe a craqué... Je voulais le même que le sien mais y'avait pas ma taille, j'ai donc opté pour le tourteau." (Voir photo ci-dessous.)
Un remerciement tout particulier à la demoiselle en question qui met très gracieusement en valeur le logo de nos Lutins !
Manu continue de nous alimenter en setlists : "Voici la setlist de ce deuxième soir (également postée par mes soins à cette adresse) :
Intro (Un chien andalou)
Dancing The Manta Ray
Weird At My School
Bailey's Walk
Manta Ray
Debaser
Tame
Wave Of Mutilation
I Bleed
Here Comes Your Man
Dead
Monkey Gone To Heaven
Mr. Grieves
Crackity Jones
La La Love You
No. 13 Baby
There Goes My Gun
Hey
Silver
Gouge Away
Wave Of Mutilation (UK Surf)
Into The White
Planet Of Sound
Isla De Encanta
Something Against You
Gigantic
Dancing The Manta Ray
Weird At My School
Bailey's Walk
Manta Ray
Debaser
Tame
Wave Of Mutilation
I Bleed
Here Comes Your Man
Dead
Monkey Gone To Heaven
Mr. Grieves
Crackity Jones
La La Love You
No. 13 Baby
There Goes My Gun
Hey
Silver
Gouge Away
Wave Of Mutilation (UK Surf)
Into The White
Planet Of Sound
Isla De Encanta
Something Against You
Gigantic
Concert à peu près comme hier, mais meilleur rappel à mon avis. Le groupe était un peu tendu au début, il y a même eu quelques pains (le plus gros pendant La La Love You). Son très bon comme hier.
Si on passe outre les 2 minutes entre chaque morceau et les 5 minutes avant les rappels (tout ça pour gagner du temps et arriver à l’heure et demie contractuelle), ce furent deux très agréables soirées (quoiqu’un peu frustrantes du point de vue des setlists, mais ça c’est la contrepartie des concerts dédiés à un album)."
Le fidèle Chaumax n'a pas grand-chose à ajouter : "Bon son, public un plus dedans que la veille. À part ça, RAS."
Le tout aussi fidèle Cedelo est plus expansif : "J’étais au Zénith le 16. Peu importe les Pixies, je me déplace et me déplacerai toujours pour Frank Black.
Black Francis joue tout le concert sur la même Telecaster : pas d’acoustique. Pas de corde cassée ; ceux qui étaient à Clermont en 2003 ont vu défiler TOUTES ses guitares sur le premier titre (pire que Ed is Dead à Londres).
À deux reprises, il tend les bras et mime de planer… mais jamais de mot pour la salle. Il a donc bougé… Joe a son micro, ils pouvaient l’économiser…
Les versions étaient toutes très proches des versions originales. Il leur arrivait régulièrement de rallonger l’intro de Gouge Away par exemple… dommage. Certes, le principe est de fêter les 20 ans de Doolittle, mais quand même…
Je n’ai pas du tout apprécié les effets ajoutés à la voix de FB (Dancing the Manta Ray, There Goes My Gun par exemple).
Le son était effectivement meilleur qu’en 2004, mais surtout l’éclairage était bien plus soigné (y avait pas de mal : absolument minimaliste en 2004). Par exemple, durant les premières faces B, l’éclairage est uniquement par l’arrière de la scène pour ne laisser distinguer que les silhouettes des Lutins… ça a son petit effet.
La scène est plus élaborée aussi : les quatre boules suspendues, reliées et emballées (dispensables à mon avis), se déplacent pendant certains titres. D’ailleurs, ces boules me rappelent cellent avec des tubes lumineux (style néon) de 2004 diposées derrière le groupe… recyclage ?
Les films d'animation sur le rideau de lumière sont sympa (autodérision sur Here Comes Your Man ?). Pendant deux titres, ils projettent des images du groupe sur scènce, puis des plans de la salle. Les caméras sont très discrètes sur scène (je ne les ai pas aperçues d’ailleurs). J’imagine que c’est avec ça qu’ils proposent des vidéos inédites sur les bracelets USB.
Je ne regrette pas de m’être déplacé, un excellent concert.
Petit commentaire marrant de mon frère après plusieurs titres (il n’est pas fan du tout, plutôt métal prog, mais j’ai réussi à le traîner cinq fois devant FB… il faut avoir de l’humour) : "… et ils font autre chose que des jingles ?"
À l'année prochaine pour la tournée Bossanova !"
Enfin, retard ou pas, comment résister à la prose du mystérieux French Black (qui s'appelle en fait David, mais chut !)... "Beaucoup a déjà été dit et à l'heure d'internet où la rapidité prime, mes commentaires arrivent peut être un peu tard (mais c'est que j'avais un portail à installer moi).
J'étais au concert du 16 et je me suis bien éclaté. Il y avait une très bonne ambiance, même si une bonne partie de mon voisinage ne comprenait pas trop ce qui passait à l'écran ("Qu'est ce que c'est ? Un Chien Andalou ? Ah bon ? Et quel est le rapport ?" Ce qui est assez drôle car ils étaient les premiers à hurler un peu plus tard "I am Un Chien Andalousia..."). À noter, un public assez éclectique : un père et son fils de 7 ans rencontrés à l'entrée, des adolescents torse nu qui, pour certains, découvraient qu'il était possible de pogoter sur du Pixies, quelques Hell's Angels la cinquantaine bien tassée... bref, on y trouvait de tout.
Je pense conserver bien longtemps en mémoire ce 2e rappel coup de poing, et notamment les 3 premiers titres (Planet of Sound-direct du droit, Isla de Encanta-direct du gauche, Something Against You-uppercut), 3 perles enfilées sur du barbelé. Quand je les ai vus désaccorder leur guitare je me suis dit "C'est pas possible, ça va être Planet of Sound !" et paf, prend toi ça dans les dents. J'ai été irrémédiablement attiré par la scène : de l'arrière de la fosse je me suis retrouvé au 3e rang le temps d'un refrain. C'était électrisant et ça m'a achevé. Pourtant il a fallu que je puise dans mes ultimes réserves pour aller récupérer mon joli bracelet. Ça a été la foire d'empoigne pour obtenir ce petit bijou de technologie, et ça bien failli dégénérer : entre ceux qui souhaitaient simplement sortir, ceux qui, poussés par le service d'ordre, tentaient de rejoindre l'extrémité de la file d'attente, ceux qui coupaient la file, on se serait cru dans un ultime pogo mais sans la musique.
Mais voilà, je suis l'heureux propriétaire d'un bracelet USB (j'en veux pour preuve cette magnifique photo jointe) : difficile à mettre au poignet à moins d'être doté d'une 3e main, je le porte donc à la cheville. Du point de vue du contenu je suis un peu déçu par les vidéos. Je m'attendais vraiment à voir des images du concert mais je dois me contenter des vidéos projetées sur l'écran de la scène. Tant pis. De plus, les rappels ne figurent pas sur la clé, il faut aller les télécharger, gratuitement je précise, à l'aide du ticket qui vous est remis lors de l'achat. Le son est bon, je m'entends hurler les titres au début de quelques chansons (c'est moi super connard!).
Allez et merci beaucoup Blackolero, je viens te voir presque tous les jours depuis bien longtemps. Dommage que le concert d'Amsterdam de la tournée Bluefinger ne soit plus visible (juillet 2007)."
Si on passe outre les 2 minutes entre chaque morceau et les 5 minutes avant les rappels (tout ça pour gagner du temps et arriver à l’heure et demie contractuelle), ce furent deux très agréables soirées (quoiqu’un peu frustrantes du point de vue des setlists, mais ça c’est la contrepartie des concerts dédiés à un album)."
Le fidèle Chaumax n'a pas grand-chose à ajouter : "Bon son, public un plus dedans que la veille. À part ça, RAS."
Le tout aussi fidèle Cedelo est plus expansif : "J’étais au Zénith le 16. Peu importe les Pixies, je me déplace et me déplacerai toujours pour Frank Black.
Black Francis joue tout le concert sur la même Telecaster : pas d’acoustique. Pas de corde cassée ; ceux qui étaient à Clermont en 2003 ont vu défiler TOUTES ses guitares sur le premier titre (pire que Ed is Dead à Londres).
À deux reprises, il tend les bras et mime de planer… mais jamais de mot pour la salle. Il a donc bougé… Joe a son micro, ils pouvaient l’économiser…
Les versions étaient toutes très proches des versions originales. Il leur arrivait régulièrement de rallonger l’intro de Gouge Away par exemple… dommage. Certes, le principe est de fêter les 20 ans de Doolittle, mais quand même…
Je n’ai pas du tout apprécié les effets ajoutés à la voix de FB (Dancing the Manta Ray, There Goes My Gun par exemple).
Le son était effectivement meilleur qu’en 2004, mais surtout l’éclairage était bien plus soigné (y avait pas de mal : absolument minimaliste en 2004). Par exemple, durant les premières faces B, l’éclairage est uniquement par l’arrière de la scène pour ne laisser distinguer que les silhouettes des Lutins… ça a son petit effet.
La scène est plus élaborée aussi : les quatre boules suspendues, reliées et emballées (dispensables à mon avis), se déplacent pendant certains titres. D’ailleurs, ces boules me rappelent cellent avec des tubes lumineux (style néon) de 2004 diposées derrière le groupe… recyclage ?
Les films d'animation sur le rideau de lumière sont sympa (autodérision sur Here Comes Your Man ?). Pendant deux titres, ils projettent des images du groupe sur scènce, puis des plans de la salle. Les caméras sont très discrètes sur scène (je ne les ai pas aperçues d’ailleurs). J’imagine que c’est avec ça qu’ils proposent des vidéos inédites sur les bracelets USB.
Je ne regrette pas de m’être déplacé, un excellent concert.
Petit commentaire marrant de mon frère après plusieurs titres (il n’est pas fan du tout, plutôt métal prog, mais j’ai réussi à le traîner cinq fois devant FB… il faut avoir de l’humour) : "… et ils font autre chose que des jingles ?"
À l'année prochaine pour la tournée Bossanova !"
Enfin, retard ou pas, comment résister à la prose du mystérieux French Black (qui s'appelle en fait David, mais chut !)... "Beaucoup a déjà été dit et à l'heure d'internet où la rapidité prime, mes commentaires arrivent peut être un peu tard (mais c'est que j'avais un portail à installer moi).
J'étais au concert du 16 et je me suis bien éclaté. Il y avait une très bonne ambiance, même si une bonne partie de mon voisinage ne comprenait pas trop ce qui passait à l'écran ("Qu'est ce que c'est ? Un Chien Andalou ? Ah bon ? Et quel est le rapport ?" Ce qui est assez drôle car ils étaient les premiers à hurler un peu plus tard "I am Un Chien Andalousia..."). À noter, un public assez éclectique : un père et son fils de 7 ans rencontrés à l'entrée, des adolescents torse nu qui, pour certains, découvraient qu'il était possible de pogoter sur du Pixies, quelques Hell's Angels la cinquantaine bien tassée... bref, on y trouvait de tout.
Je pense conserver bien longtemps en mémoire ce 2e rappel coup de poing, et notamment les 3 premiers titres (Planet of Sound-direct du droit, Isla de Encanta-direct du gauche, Something Against You-uppercut), 3 perles enfilées sur du barbelé. Quand je les ai vus désaccorder leur guitare je me suis dit "C'est pas possible, ça va être Planet of Sound !" et paf, prend toi ça dans les dents. J'ai été irrémédiablement attiré par la scène : de l'arrière de la fosse je me suis retrouvé au 3e rang le temps d'un refrain. C'était électrisant et ça m'a achevé. Pourtant il a fallu que je puise dans mes ultimes réserves pour aller récupérer mon joli bracelet. Ça a été la foire d'empoigne pour obtenir ce petit bijou de technologie, et ça bien failli dégénérer : entre ceux qui souhaitaient simplement sortir, ceux qui, poussés par le service d'ordre, tentaient de rejoindre l'extrémité de la file d'attente, ceux qui coupaient la file, on se serait cru dans un ultime pogo mais sans la musique.
Mais voilà, je suis l'heureux propriétaire d'un bracelet USB (j'en veux pour preuve cette magnifique photo jointe) : difficile à mettre au poignet à moins d'être doté d'une 3e main, je le porte donc à la cheville. Du point de vue du contenu je suis un peu déçu par les vidéos. Je m'attendais vraiment à voir des images du concert mais je dois me contenter des vidéos projetées sur l'écran de la scène. Tant pis. De plus, les rappels ne figurent pas sur la clé, il faut aller les télécharger, gratuitement je précise, à l'aide du ticket qui vous est remis lors de l'achat. Le son est bon, je m'entends hurler les titres au début de quelques chansons (c'est moi super connard!).
Allez et merci beaucoup Blackolero, je viens te voir presque tous les jours depuis bien longtemps. Dommage que le concert d'Amsterdam de la tournée Bluefinger ne soit plus visible (juillet 2007)."
2 Comments:
...vraiment dommage qu'ils ne se soient pas plus fatigués pour les vidéos du bracelet usb...
juste pour rajouté qu'un pote vient de m'envoyer une copie du double cd vendu à la fin du show, et le son est vraiment ex-ce-llent, tout comme en a l'air le concert !
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