¡BLACKOLERO!

Frank Black, Black Francis, Pixies, Breeders

27 février 2009

プチ・フール(DVD付)

D'après Amazon Japon, l'édition nippone de Petits Fours, annoncée par Violet et confirmée dans la nouvelle vidéo du duo, devrait paraître le 22 avril 2009. L'album y sera accompagné d'un DVD.

Que nos excellents lecteurs nippophones n'hésitent pas à nous corriger si le lien ci-dessus pointe vers un best-of d'Hebert Léonard.

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26 février 2009

Vidéo : Grand Duchy répète



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23 février 2009

Grand Podcast

Prévu pour la Saint-Valentin, retardé par des problèmes de serveur, le 35e épisode du podcast de FrankBlack.net est enfin disponible, et il est bien entendu consacré à Grand Duchy.

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20 février 2009

Traduction de l'interview de Violet dans le Sun

The Sun (oui, le tabloïd anglais) vient de publier sur son site web une interview de Violet Clark, alias Mme Black Francis, alias 50 % de Grand Duchy.

Fidèles à notre tradition et dans le plus total mépris du copyright, nous vous en proposons une version française. Ne le répétez pas...




Simon Cosyns : Comment avez-vous rencontré Black/Frank/Charles (je ne sais pas comment vous l'appelez) ?

Violet Clark : Je sortais un soir et j'ai aperçu M. Black dans une allée derrière un club. Il descendait une rampe en traînant des amplis horriblement lourds, le visage en sueur. J'étais si atterrée que je suis allée droit vers lui et que j'ai dit "Vous vous foutez de moi. Vous êtes Frank Black, nom de Dieu! Il n'y a personne qui puisse porter vos amplis ?"

Quelle a été votre première impression ?

Il y a toujours eu des rumeurs comme quoi Frank Black était un peu puant, donc je m'attendais à ce qu'il me prenne de haut. Mais en fait, ma première, ma deuxième, ma troisième et ma quatrième impressions de lui ont été "Ouah, en fait c'est un ange !" Il était si terre-à-terre, très poli et extrêmement drôle.

C'est votre mari et le père de vos enfants... mais comment est-il en studio ?

Complètement différent ! Normalement mon mari est très facile à vivre, mais en studio il devient "M. Motivé". Pas de pauses, pas de blagues - on se concentre sur ce qu'on a à faire et on y va. Et il n'aime pas trop qu'on émette des doutes sur ses décisions.

Moi en revanche, en studio, soit je rigole comme une hystérique, soit je dis à Charles ce qu'il doit faire. C'est dur, parce qu'on a tous les deux tendance à vouloir diriger.

Je suppose qu'on finit par trouver un équilibre... non, c'est faux. On se rend mutuellement dingues.

Vous avez eu des disputes ?

Euh, oui. Mais on les a réglées, parce qu'on ne voulait pas que nos accrochages en studio débordent sur notre vie à la maison. On aurait du mal à fêter la sortie de notre disque si notre mariage s'était désintégré pendant qu'on l'enregistrait !

Vous aviez déjà fait de la musique auparavant ?

J'ai toujours voulu faire de la musique depuis que je suis petite. Ma mère m'achetait autant de petits synthés que ses moyens le lui permettaient, et je passais des heures à chanter devant la glace.

Au lycée, j'ai essayé de jouer dans des groupes, et j'ai détesté ça. Je me sentais ridicule et gênée. Alors je me suis rabattue sur mes études d'histoire de l'art et j'ai gardé mes ambitions musicales pour moi pendant des années.

Et puis, à 29 ans, la fameuse horloge biologique s'est remise en route ! Il me paraissait tout à coup essentiel de tenter ma chance. Alors j'ai fait un petit disque cette année-là, et j'ai rencontré mon futur mari le mois suivant.

D'où vient le nom Grand Duchy ?

Un grand duché, c'est une principauté dirigée par un duc ou une duchesse. Nous aimons l'idée d'habiter notre propre royaume, d'édicter nos propres règles.

Pour un Anglais, l'expression "petits fours" évoque de petites pâtisseries un peu écoeurantes. Sont-elles populaires aux USA ?

C'est marrant. Ici, il n'y a rien de plus exotique ! Ils ne sont pas faciles à trouver. J'aime les choses sucrées et j'ai toujours été obsédées par les petits-fours. Ils sont colorés, sucrés, ils ont plusieurs couches et plein de saveurs différentes. Ça symbolise sans doute quelque chose.

Pouvez-vous décrire l'ambiance de l'album ?

C'est difficile pour moi. Pour chaque chose qu'on peut dire de cet album, on peut aussi y trouver son opposé. Il est d'un romantisme primitif, mais il a aussi ses moments glamour. Il sonne New Wave, mais il y a aussi de grosses guitares brutes sur plusieurs chansons. Il est dur ici, doux là... très "choc des mondes".

Mais je me rends compte, en écoutant le produit fini, à quel point nous sommes allés vers le côté "pop", en ajoutant les synthés et en cherchant les refrains accrocheurs. Seeing Stars et Ermesinde sont deux exemples. Je dirais donc que c'est un album de "pop expérimentale".

Comment s'est passé l'enregistrement de Fort Wayne, la locomotive de l'album ?

Une journée magique au studio. Un magnifique jeu de chat. On a commencé avec un couplet de Charles à la guitare acoustique, on a surveillé les petits chacun son tour pendant que l'autre ajoutait des éléments. A la fin de la journée, on avait une chanson terminée.

Vous avez joué de tous les instruments vous-mêmes. Comment cela s'est-il passé ?

C'était vraiment libérateur et amusant... et, par moments, catastrophique (d'où le fait qu'une autre bassiste soit créditée sur Seeing Stars). [NDT : Silver Sorensen, membre de Guards of Metropolis et épouse de Jason Carter, qui a enregistré et mixé l'album.]

Certains perçoivent l'esprit des Pixies dans cet album, êtes-vous d'accord ?

Aucun de nous d'eux n'a recherché cela, ce serait idiot. Cela dit, je suis de cette génération, donc ça doit flotter dans l'air. Et puis il est logique que ce que fait Charles sonne un peu comme les Pixies, puisque tout cela vient de la même personne.

Étiez-vous une grande fan des Pixies ?

Pas leur plus grande fan, mais je les appréciais, et je suis allée les voir jouer quand j'étais à la fac. Mais pour être franche, j'ai été plus marquée par le premier album solo de Frank Black.

J'ai cru comprendre que vous aimiez les années 80 ?

J'adore la musique, toutes époques et tous genres confondus. Mais j'ai découvert la musique dans les années 1980, avec l'arrivée de MTV et toutes les choses excitantes que cela a apporté dans nos vies, je suis très nostalgique de cette époque.

La musique avait encore une certaine chaleur, c'était avant le tout-numérique. On pouvait entendre Hall And Oates, Prince, Madonna, Aerosmith, Joe Jackson et The Human League dans un seul bloc de rock. Ahhh...

Et Flock Of Seagulls ? (Quand même pas !)

Tout le monde les déteste. Mais je dis : oubliez leurs coupes de cheveux et contentez-vous d'écouter. Ces synthés sont magiques. Il y a un côté atmosphérique, spatial qui me fait vraiment de l'effet. Et puis si mes souvenirs sont bons, ils ont fait au moins trois mégatubes. Comment auraient-ils réussi cela s'ils étaient nuls ? [NDT : hum...]

Allez vous continuer à faire de la musique avec Black Francis ?

Nous avons très envie de faire des concerts. C'est juste une question de logistique. Nous allons continuer à enregistrer ensemble... en fait, on a déjà commencé à travailler sur l'album suivant.

Je crois que nous sommes en train de nous rendre compte, en tant que couple, que Grand Duchy n'est pas qu'un groupe, c'est un mode de vie.



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19 février 2009

Le mystère des Petits Fours manquants

Tout comme vous, nous avons eu la surprise de ne pas voir Petits Fours apparaître dans nos bacs habituels.

C'est PIAS France qui se charge de distribuer l'album chez nous. Notre demande d'information a reçu une réponse rapide de l'attachée de presse, mais le mystère n'en est pas pour autant éclairci, puisque l'on nous indique simplement que "l'album est sorti le 16 février".

Il semble que la réponse à nos interrogations se résume à un simple, quoiqu'un peu déprimant, constat : l'album est bel est bien paru, c'est juste qu'aucun détaillant ne l'a commandé...

Si seulement il y avait un featuring d'Antony sur un titre, ou s'ils avaient fait produire l'album par David-Sitek-de-TV-On-The-Radio... Un truc qu'on peut mettre en gros sur un sticker, et qui prenne moins de place que "Le mec que Kurt Cobain a dit vouloir copier avec Smells Like Teen Spirit il y a près de 20 ans, et sa femme". Là, nul doute qu'il y aurait de la tête de gondole.

Enfin, bref.

Faute de CD, plusieurs lecteurs nous signalent que l'album est disponible sur iTunes pour une dizaine d'euros, bonus compris (dont un Donnez-moi entièrement chanté en français).

Pour les fétichistes du disque de plastique, signalons le site britannique Play.com qui propose Petits Fours à 12 euros port compris, et Amazon.co.uk, solution sur laquelle se sont rabattus plusieurs de nos correspondants.

Mis à jour le 19 février à midi


P.S. Pendant qu'on y est : la revue Magic a publié une chronique de l'album. Devinez quoi ? Ils entendent du Pixies partout. Même dans le jeu de batterie de Violet ! OK, l'intro à la basse de Break The Angels décalque Gigantic, ça tout le monde l'a remarqué. Mais Gouge Away dans Black Suit ? Velouria dans Fort Wayne ? Sans compter qu'accuser Black Francis de vouloir recycler du Pixies avec Grand Duchy, c'est ignorer qu'il s'agit avant tout du projet de Violet... Et puis, même si l'on entend dans la contribution du bonhomme des échos de son ancien groupe, ma foi, c'est peut-être un peu normal, vu que c'était lui qui écrivait les chansons...
Pauvre Frank, il ne pourra jamais gagner contre ces gens. Quand ce qu'il fait ne ressemble pas du tout aux Pixies, c'est de la merde ennuyeuse qui n'est pas à la hauteur de son "génie" d'avant ; si ça y ressemble un tant soit peu, c'est du recyclage, voire une tentative désespérée de retrouver son lustre passé.
Je sais, je me répète, mais j'arrêterai de râler quand les critiques arrêteront de "ressasser", comme le dit fort justement celui-ci.

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05 février 2009

Black Francis producteur, Pete Yorn sans peur

Signalons, avec un peu de retard, que Pete Yorn a dévoilé l'une des chansons issues des sessions produites par Black Francis. Intitulée Sans Fear, elle peut être entendue sur le blog "I Am Fuel, You Are Friends" ainsi que sur la page MySpace de Yorn.

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Les grands ducs de MySpace

Rien à ajouter au titre sinon l'adresse : www.myspace.com/grandduchymusic... Grand Duchy a inauguré sa page MySpace sur laquelle on peut notamment entendre Vapours, extrait du futur single numérique Lovesick. Également en écoute, deux titres extraits de l'album Petits Fours (parution le 16 février), Lovesick et Fort Wayne, ainsi que la reprise des Cure enregistrée pour American Laundromat Records, A Strange Day.

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