"Bluefinger" : notre chronique
Inspiré par la vie d'excès conclue en suicide du peintre et musicien hollandais Herman Brood, Bluefinger marque le retour de Charles Thompson à son pseudo pixien Black Francis, mais aussi et surtout à un rock direct et jouissif, punky et spontané, à mi-chemin entre le son sans apprêt des débuts des Catholics et le génie mélodique tordu de la période Pixies. Une basse grondante, un batteur créatif, la jolie voix de Mme Frank Black et un Charles Thompson consumé par le feu de l'inspiration (il dit avoir été "investi par l'esprit d'Herman Brood") font de Bluefinger un album qui fera date dans la discographie de "Frank Black Francis".
Entre brûlots punk-rock torrides ("Tight Black Rubber", "Your Mouth into Mine"), et titres plus calmes ("Lolita", "Discotheque 36", "She Took All the Money") voire introspectifs ("Bluefinger") , l'album est jalonné de joyaux tels que l'hymne braillard "Captain Pasty", la minibombe dance-punk "Threshold Apprehension" ou encore le blues débraillé de "Test Pilot Blues". Mais le point culminant de Bluefinger se nomme "Angels Come To Comfort You", indie-rock débridé centré sur les derniers instants d'Herman Brood, qui convoque en final un choeur d'anges pour escorter le Gainsbourg batave jusqu'à sa dernière demeure. Décidément, in heaven everything is fine...
Entre brûlots punk-rock torrides ("Tight Black Rubber", "Your Mouth into Mine"), et titres plus calmes ("Lolita", "Discotheque 36", "She Took All the Money") voire introspectifs ("Bluefinger") , l'album est jalonné de joyaux tels que l'hymne braillard "Captain Pasty", la minibombe dance-punk "Threshold Apprehension" ou encore le blues débraillé de "Test Pilot Blues". Mais le point culminant de Bluefinger se nomme "Angels Come To Comfort You", indie-rock débridé centré sur les derniers instants d'Herman Brood, qui convoque en final un choeur d'anges pour escorter le Gainsbourg batave jusqu'à sa dernière demeure. Décidément, in heaven everything is fine...
Libellés : bluefinger, chronique
6 Comments:
Yeah bien d'accord ! On en parle là aussi sur www.gonzai.com
Tout à fait d'accord avec cette belle chronique Jediroller.
Je trouve dommage qu'il y ait si peu de promo autour de cet album. Je l'ai acheté à la fnac, il n'est absolument pas mis en avant, aucune tête de gondole, même pas dans le rayon nouveauté, ni même en "surrélévation" comme le sont généralement les disques qui viennent de sortir. Il est juste dans les bacs au rayon frank black. Mais que fait la maison de disque ? Ce disque était pourtant l'occasion de (re)lancer la (nouvelle) carrière de Black francis.
à plus
Bonjour,
Je ne sais pas si c'est le bon endroit pour vous le dire mais la chronique POPnews (qui renvoie d'ailleurs à pas mal de chroniques plus anciennes) de Bluefinger se trouve là : http://www.popnews.com/popnews/black-francis
Cordialement,
Christophe.
ça y est je l'ai , Choupette ma femme me dit , je cite : une tuerie ce son , ça tranche avec le double de 2006 "Fast Man , Raider Man" ; en effet , après avoir vu Frank à Clermont-Ferrand avec ses 3 acolytes , on est vraiment dans le vif du sujet ; Travaillant à la FNAC , je sais que dans mon bled , il est bien mis en valeur et d'ailleurs je ne suis pas très loin pour pouvoir chaudement le recommander
C'est qui Violet Clark ? en tout cas , chouette les choeurs féminins
A bientôt pour une analyse + détaillée des titres de Blue Finger
Christian
Violet clark, c'est la femme (en tout cas la copine et à coup sur la mère de ses enfants) de Charles Thomson.
Ils sont mariés je crois. Violet avait déjà 2 enfants (dont Julian, auteur du dessin de la pochette de Blufinger). Elle est actuellement enceinte de son 5e, le 3e de Charles.
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