Winston Calling

Charles et Violet ne peuvent pas résister à une bonne cause. Cette fois, c'est pour un bébé du Kansas, Winston Bertrand, qu'ils se mobilisent. Winston est né le 20 février avec de graves malformations, qui menacent sa vie et nécessitent des soins très lourds. Pour lui venir en aide, Black Francis a dégainé son carnet d'adresses et organisé un véritable festival, qui se déroulera à l'Echoplex de Los Angeles les 8 et 9 décembre.
Intitulé Winston Calling: A Rock and Comedy benefit concert for baby Winston Bertrand hosted by Black Francis, l'événement comportera une soirée de musique et une autre de comédie. Charles assurera la présentation et jouera les deux soirs.
Sont annoncés "des membres des Pixies et de Love And Rockets", Flea, She Wants Revenge, "Weird" Al Yankovic, Michael Penn, David J (Bauhaus), The 88 (groupe de LA dont le bassiste participe au prochain album solo de Black Francis), Grand Duchy... et pour le second soir Tim & Eric, Bob Odenkirk, Brian Posehn et David Lovering.

"La deuxième soirée sera consacrée à la comédie, mais j'y jouerai aussi en solo et j'accompagnerai certains des comiques en jouant de la musique "amusante"...", précise Black Francis sur Twitter. "La soirée "rock" comportera plusieurs concerts d'autres artistes, moi avec un groupe, et des "invités spéciaux" qui joueront avec moi."

Der Golem "bientôt prêt à partir chez l'imprimeur"

Chez Blackolero, quand Black Francis nous dit "faites ceci", on le fait. Il nous a dit : "Vous voulez savoir où en est Der Golem ? Harcelez Mark Lemhouse !", donc nous avons écrit à Mark Lemhouse (producteur de Bluefinger mais aussi graphiste et auteur notamment de la pochette de Svn Fngrs ; c'est à ce titre qu'il participe à Der Golem). Apparemment nous n'avons pas été les seuls : "Oui, quelques fans m'ont demandé des nouvelles de ce projet, nous répond-il. Sérieusement, nous avons presque fini et serons bientôt prêts à l'envoyer chez l'imprimeur. Il a fallu beaucoup de travail pour présenter tout ça sous forme de livre, mais quand vous verrez le film, vous comprendrez pourquoi Charles tenait à cette présentation."
Quelques nouvelles de M. Lemhouse par la même occasion : "Je vais aller voir les Pixies quand ils passeront par Eugene, là où vit Charles. Je ne les ai jamais vus. Ça fait à peine quelques années que je les écoute. Super groupe, cela dit. J'ai entendu dire que le coffret Minotaur était incroyable. Vaughan Oliver est fantastique."
Et du côté de sa musique à lui ? "J'espère pouvoir retourner bientôt en studio pour enregistrer quelques nouveautés. Je n'arrive plus à lâcher mon banjo ! Cet instrument est une drogue !"

Non-Stop Erotic : les titres

Eric Drew Feldman et Black Francis enregistrent Non-Stop Erotic
à Londres. (Photo: Todd Demma, postée par Black Francis sur Facebook.)

Black Francis a posté cette nuit sur Twitter les titres de son futur album Non-Stop Erotic, "sans ordre particulier" précise-t-il :

Lake of Sin
O My Tidy Sum
Rabbits
Wheels
Dead Man's Curve
Corrina
Six-Legged Man
The Wild Son
When I Go Down on You
Non-Stop Erotic
Cinema Star

Pixies à Paris : photos

L'excellent Robert Gil a publié ses photos du concert du 16 octobre.

Black Francis interviewé à l'île de Wight

En marge du concert des Pixies à l'île de Wight, en juin dernier, Black Francis a été interviewé par Absolute Radio. L'interview est disponible sur YouTube :

Et comme Blackolero vous aime, même si l'anglais et vous ça fait deux, voici une petite traduction à la volée.

Ça commence comme une conversation chez le coiffeur : "Vous êtes déjà parti en vacances en mobile home ?"
Black Francis : Quand j'étais petit on collait tout dans une Coccinelle et on partait à l'aventure. Maintenant, pour mes enfants, j'ai un monospace avec écran DVD. Dans la voiture, les gosses doivent être attachés comme s'ils allaient sur la Lune, c'est un peu claustro, alors on les occupe, mais on essaie de rester éducatif, on leur passe des documentaires scientifiques de la BBC. Mes gamins ont tous un accent de commentateur de la BBC maintenant, à force de voir des DVD sur les dinosaures !

Q : Les Pixies ont commencé cette tournée il y a quelques jours à Stockholm. Savez-vous qu'en Suède il existe plusieurs boîtes de nuit nommées "Debaser" ?
BF : Oui, en fait on a parcouru la ville à pied jusqu'à 5 h du mat' pour en trouver une et se prendre en photo devant. Ça me plaît d'être "greffé" dans le paysage culturel comme ça.
Q : Ça doit être un peu bizarre de savoir qu'à l'autre bout du monde, dans le Nord glacé, un lieu a été baptisé d'après une de vos chansons...
BF : Ouais, bon, c'est sympa, vous savez ?
Q : Pendant leurs dix ans d'absence les Pixies sont devenus quasi mythiques. N'est-ce pas intimidant ?
BF : J'imagine que c'est aussi une question d'âge, vous voyez ? "Ce samedi soir, au Fuddy-Duddy, les légendaires..." On fait partie du club des quadragénaires maintenant...
Q : Vous n'en êtes pas encore au stade où les vieux qui dînent à 18 h se retrouvent à table en même temps que les Pixies...
BF : Haha, non.

Q : Ressentiez-vous une forte pression pour être à la hauteur de ce statut de légendes ?
BF : Pas vraiment. On a répété et ça sonnait comme à l'époque, alors on savait qu'on n'aurait pas à rougir... On a simplement joué, comme on l'a toujours fait.
Q : Comment ça s'est passé la première fois que vous vous êtes tous retrouvés dans le même local et que vous avez pris vos instruments ?
BF : On a simplement joué comme on l'avait toujours fait. Je n'ai aucune anecdote intéressante. Certaines choses ne changent pas.

Q : A l'époque vous étiez plutôt adeptes du "Do It Yourself", Kim en particulier n'avait jamais vraiment joué avant (1). Aujourd'hui, ne serait-ce qu'en raison du temps qui a passé, vous devez être des musiciens plus accomplis.
BF : Nous avons acquis des réflexes... Je ne suis pas sûr qu'on soit devenus des virtuoses, je nous vois plutôt comme des diamants bruts.

Q : Êtes-vous heureux d'être un Pixie aujourd'hui ?
BF : Très heureux, oui. On dort dans de très beaux hôtels... mais on demande toujours à avoir du hoummous dans la loge. Ça fait 22 ans qu'on demande du hoummous quand on donne un concert.
Q : Vous étiez en avance sur votre temps pour ça aussi.
BF : On jouait au fin fond du Kentucky et ils devaient se dire "C'est quoi ce 'humus' qu'ils réclament ?" C'était avant Wikipédia, il fallait qu'ils aillent à la bibliothèque pour découvrir ce que c'était. Ils étaient obligés de le faire eux-mêmes, je ne sais pas ce qu'ils s'imaginaient qu'on en faisait, c'était juste un petit en-cas pour tenir le coup jusqu'au dîner... et ils nous faisaient d'immenses plats, cinq litres de hoummous plein d'ail, ils ne comprenaient pas et on devait leur dire "Non, il nous faut juste un petit bol..." Maintenant on en trouve partout et de toute sorte, mais bon, c'est quelque chose qui n'a jamais changé.
Q : On a même des restaurants spécialisés maintenant, ici au Royaume-Uni, comme Hoummous Brothers... et on ne savait même pas que ça aussi, on le devait aux Pixies !
BF : Mais bien sûr, nous sommes des pionniers !

Q : Vous venez de rééditer tous les albums originaux dans... ce n'est pas vraiment un coffret...
BF : Je crois que c'est une petite caravane, comme celle-ci [désigne le véhicule dans lequel se déroule l'interview], on peut la conduire...
Q : Et combien ça coûte ?
BF : Autour de 500 dollars US, je ne sais pas combien ça fait, 300 à 400 livres peut-être ? C'est grand, vraiment grand.
Q : Vous pourriez avoir du mal à trouver un endroit où le mettre si vous vivez dans un petit appartement...
BF : Oui... Je l'ai découvert il y a une paire de semaines chez moi, ils me l'ont apporté pour me le montrer.
Q : Ça s'appelle Minotaur.
BF : C'est ça... C'est comme ça que ça se prononce ? "Maï-notaur" ?
Q : Pourquoi, vous le dites comment ?
BF : Je disais simplement "Minotaur"...
Q : Je me trompe peut-être.
BF : Non, non, c'est sans doute moi qui ai tort.
Q : Ma seule source, ce sont des vieux films de Charlton Heston, Jason et les Argonautes...
BF : Ils le prononçaient sûrement comme il faut à l'époque. Je m'en tiendrai à "Maïnotaur".
Q : Et donc, ça sort demain ?
BF : Ils sont encore au travail dessus. Mais on peut le commander. Si vous voulez simplement les cinq albums, vous pouvez toujours les télécharger sur Internet, mais si votre truc c'est de collectionner des objets [en français dans le texte], c'est comme un de ces gros livres d'art bien lourds... Si vous avez 23 ans, ça ne vous intéresse probablement pas.

Q : Que pensez-vous de ce qui se passe en ce moment dans la musique ? L'industrie est en pleine panique, mais vous, est-ce que vous êtes heureux que des gens puissent découvrir vos chansons, choisir de vous voir sur scène... ?
BF : Je n'attends rien de personne. Je suis ici sur Terre, je fais de la musique et advienne que pourra.
Q : C'est sympa comme planète.
BF : Ouais, je crois que je vais rester.

Q : Est-ce que vous écrivez de nouvelles chansons avec votre casquette "Pixies", ou est-ce que vous gardez tout pour les Catholics, ou bien... ?
BF : Je n'ai pas une tête à casquette. J'en ai une d'Écosse que je porte quand il fait froid, mais je n'arrive pas à la garder bien longtemps.
Q : Je vous verrais bien avec un deerstalker.
BF : Un deerstalker ?
Q : Vous savez, la casquette de Sherlock Holmes.
BF : Ah, oui... J'aimerais habiter sur la lande, en fait.
Q : Où habitez-vous ?
BF : Je vis dans la version américaine de la lande, en Oregon. Ce n'est pas très peuplé par là.
Q : Vous êtes proche de la nature.
BF : Oui. On n'est pas vraiment à la campagne, mais elle nous entoure.
Q : Désolé pour la digression sur les casquettes et la nature... Est-ce que vous écrivez...
BF : ... de nouvelles chansons, oui. Par à-coups.
Q : Et ce que vous écrivez est destiné aux Pixies ?
BF : Je n'y pense pas en ces termes. On ne peut pas vraiment compartimenter, c'est trop intangible.


(1) Tous nos lecteurs savent que les Breeders existaient avant que Kim ne rejoigne les Pixies, Kim et Kelley jouaient dans des bars de bikers dans l'Ohio... Certes, si ma mémoire est bonne, Kim était guitariste et elle n'est devenue bassiste que pour répondre à l'annonce de Black Francis, mais ce n'était pas exactement Sid Vicious. (Retour à l'interview.)

Dancing The Manta Ray, Paris 2009

Spéciale dédicace à Ray La Manta !

D'autres vidéos du concert du 15 octobre sur la chaîne de DOOPIXIE.

Via LUTINS sur frankblack.net (merci pour la pub).

Pixies à Bruxelles : photos

De superbes photos du concert de mercredi soir au Forest National. (Cliquez sur le lien pour voir le reste.)
Ci-dessus : photo © Pieter Verhaeghe, reproduite avec son aimable autorisation. Explorez son site pour d'autres photos des Pixies à l'île de Wight cette année et de Black Francis à Bruxelles en 2008.

La tentation d'Avignon

Cette fois-ci, c'est plus qu'une rumeur (et ce n'est pas un poisson d'avril décalé, promis) : Charles et Violet cherchent une maison du côté d'Avignon.

Le leader des Pixies, qui avait fait plusieurs allusions à son désir de s'installer dans le sud de la France, a même prolongé son séjour chez nous après les deux concerts des Pixies à Paris afin de se consacrer à ses recherches immobilières. Comme il l'indique lui-même sur Twitter, il a sauté ce matin dans un TGV en direction d'Avignon.

De son côté, Violet a confirmé cette information à l'un de nos lecteurs, Julien (celui du t-shirt au tourteau – merci Julien !) lors d'un échange sur Facebook.
Conclusion : si vous connaissez une maison à vendre du côté d'Avignon, prévenez Black Francis ! Doit convenir à une famille nombreuse comptant deux rock stars.

Deuxième tango à Paris

À nouveau, merci aux lecteurs de Blackolero qui nous font parvenir leurs comptes rendus de la deuxième soirée Pixies, hier soir au Zénith de Paris.

Honneur tout d'abord à Julien qui nous prend au mot et nous envoie des photos de ses t-shirts tout neufs : "Bon ok, voici les t-shirts ! Même ma meuf qui n'est pas du tout fan et même découvrait le groupe a craqué... Je voulais le même que le sien mais y'avait pas ma taille, j'ai donc opté pour le tourteau." (Voir photo ci-dessous.)

Un remerciement tout particulier à la demoiselle en question qui met très gracieusement en valeur le logo de nos Lutins !

Manu continue de nous alimenter en setlists : "Voici la setlist de ce deuxième soir (également postée par mes soins à cette adresse) :

Intro (Un chien andalou)
Dancing The Manta Ray
Weird At My School
Bailey's Walk
Manta Ray
Debaser
Tame
Wave Of Mutilation
I Bleed
Here Comes Your Man
Dead
Monkey Gone To Heaven
Mr. Grieves
Crackity Jones
La La Love You
No. 13 Baby
There Goes My Gun
Hey
Silver
Gouge Away

Wave Of Mutilation (UK Surf)
Into The White

Planet Of Sound
Isla De Encanta
Something Against You
Gigantic

Concert à peu près comme hier, mais meilleur rappel à mon avis. Le groupe était un peu tendu au début, il y a même eu quelques pains (le plus gros pendant La La Love You). Son très bon comme hier.
Si on passe outre les 2 minutes entre chaque morceau et les 5 minutes avant les rappels (tout ça pour gagner du temps et arriver à l’heure et demie contractuelle), ce furent deux très agréables soirées (quoiqu’un peu frustrantes du point de vue des setlists, mais ça c’est la contrepartie des concerts dédiés à un album)."

Le fidèle Chaumax n'a pas grand-chose à ajouter : "Bon son, public un plus dedans que la veille. À part ça, RAS."

Le tout aussi fidèle Cedelo est plus expansif : "J’étais au Zénith le 16. Peu importe les Pixies, je me déplace et me déplacerai toujours pour Frank Black.
Black Francis joue tout le concert sur la même Telecaster : pas d’acoustique. Pas de corde cassée ; ceux qui étaient à Clermont en 2003 ont vu défiler TOUTES ses guitares sur le premier titre (pire que Ed is Dead à Londres).
À deux reprises, il tend les bras et mime de planer… mais jamais de mot pour la salle. Il a donc bougé… Joe a son micro, ils pouvaient l’économiser…
Les versions étaient toutes très proches des versions originales. Il leur arrivait régulièrement de rallonger l’intro de Gouge Away par exemple… dommage. Certes, le principe est de fêter les 20 ans de Doolittle, mais quand même…
Je n’ai pas du tout apprécié les effets ajoutés à la voix de FB (Dancing the Manta Ray, There Goes My Gun par exemple).
Le son était effectivement meilleur qu’en 2004, mais surtout l’éclairage était bien plus soigné (y avait pas de mal : absolument minimaliste en 2004). Par exemple, durant les premières faces B, l’éclairage est uniquement par l’arrière de la scène pour ne laisser distinguer que les silhouettes des Lutins… ça a son petit effet.
La scène est plus élaborée aussi : les quatre boules suspendues, reliées et emballées (dispensables à mon avis), se déplacent pendant certains titres. D’ailleurs, ces boules me rappelent cellent avec des tubes lumineux (style néon) de 2004 diposées derrière le groupe… recyclage ?
Les films d'animation sur le rideau de lumière sont sympa (autodérision sur Here Comes Your Man ?). Pendant deux titres, ils projettent des images du groupe sur scènce, puis des plans de la salle. Les caméras sont très discrètes sur scène (je ne les ai pas aperçues d’ailleurs). J’imagine que c’est avec ça qu’ils proposent des vidéos inédites sur les bracelets USB.
Je ne regrette pas de m’être déplacé, un excellent concert.
Petit commentaire marrant de mon frère après plusieurs titres (il n’est pas fan du tout, plutôt métal prog, mais j’ai réussi à le traîner cinq fois devant FB… il faut avoir de l’humour) : "… et ils font autre chose que des jingles ?"
À l'année prochaine pour la tournée Bossanova !"

Enfin, retard ou pas, comment résister à la prose du mystérieux French Black (qui s'appelle en fait David, mais chut !)... "Beaucoup a déjà été dit et à l'heure d'internet où la rapidité prime, mes commentaires arrivent peut être un peu tard (mais c'est que j'avais un portail à installer moi).
J'étais au concert du 16 et je me suis bien éclaté. Il y avait une très bonne ambiance, même si une bonne partie de mon voisinage ne comprenait pas trop ce qui passait à l'écran ("Qu'est ce que c'est ? Un Chien Andalou ? Ah bon ? Et quel est le rapport ?" Ce qui est assez drôle car ils étaient les premiers à hurler un peu plus tard "I am Un Chien Andalousia..."). À noter, un public assez éclectique : un père et son fils de 7 ans rencontrés à l'entrée, des adolescents torse nu qui, pour certains, découvraient qu'il était possible de pogoter sur du Pixies, quelques Hell's Angels la cinquantaine bien tassée... bref, on y trouvait de tout.
Je pense conserver bien longtemps en mémoire ce 2e rappel coup de poing, et notamment les 3 premiers titres (Planet of Sound-direct du droit, Isla de Encanta-direct du gauche, Something Against You-uppercut), 3 perles enfilées sur du barbelé. Quand je les ai vus désaccorder leur guitare je me suis dit "C'est pas possible, ça va être Planet of Sound !" et paf, prend toi ça dans les dents. J'ai été irrémédiablement attiré par la scène : de l'arrière de la fosse je me suis retrouvé au 3e rang le temps d'un refrain. C'était électrisant et ça m'a achevé. Pourtant il a fallu que je puise dans mes ultimes réserves pour aller récupérer mon joli bracelet. Ça a été la foire d'empoigne pour obtenir ce petit bijou de technologie, et ça bien failli dégénérer : entre ceux qui souhaitaient simplement sortir, ceux qui, poussés par le service d'ordre, tentaient de rejoindre l'extrémité de la file d'attente, ceux qui coupaient la file, on se serait cru dans un ultime pogo mais sans la musique.
Mais voilà, je suis l'heureux propriétaire d'un bracelet USB (j'en veux pour preuve cette magnifique photo jointe) : difficile à mettre au poignet à moins d'être doté d'une 3e main, je le porte donc à la cheville. Du point de vue du contenu je suis un peu déçu par les vidéos. Je m'attendais vraiment à voir des images du concert mais je dois me contenter des vidéos projetées sur l'écran de la scène. Tant pis. De plus, les rappels ne figurent pas sur la clé, il faut aller les télécharger, gratuitement je précise, à l'aide du ticket qui vous est remis lors de l'achat. Le son est bon, je m'entends hurler les titres au début de quelques chansons (c'est moi super connard!).
Allez et merci beaucoup Blackolero, je viens te voir presque tous les jours depuis bien longtemps. Dommage que le concert d'Amsterdam de la tournée Bluefinger ne soit plus visible (juillet 2007)."

Vidéo : "Where Is My Mind?", Paris, 15 octobre

Via @enfantbulle (merci !)

Les Pixies "déroutent" Paris

Merci à nos lecteurs qui continuent à nous faire parvenir des infos sur le concert d'hier soir.

Voici d'abord la setlist complète, postée par Manu qui commente : "Super concert, bien meilleur son qu'au même endroit en 2004. Bonne ambiance, public un peu dérouté à mon avis."

Intro (Un chien andalou)
Dancing The Manta Ray
Weird At My School
Bailey's Walk
Manta Ray
Debaser
Tame
Wave Of Mutilation
I Bleed
Here Comes Your Man
Dead
Monkey Gone To Heaven
Mr. Grieves
Crackity Jones
La La Love You
No. 13 Baby
There Goes My Gun
Hey
Silver
Gouge Away

Wave Of Mutilation (UK Surf)
Into The White

Bone Machine
Nimrod's Son
Caribou
Where Is My Mind ?

(Liste également disponible ici, nous signale Cedelo.)

Quant à l'ami Chaumax, il nous écrit :

"Afin de gagner votre estime éternelle, j'ai trainé mes Van Pixies au Zénith ce soir. Public un peu interloqué pendant les extraits d'Un chien andalou, et encore un peu plus interloqué pendant les 4 B-sides qui ouvrent le concert, et puis c'est Debaser et les 14 autres morceaux de l'album dans l'ordre.
Le rappel avec Wave version "UK surf" et Into the White noyé dans un nuage de fumée. Mais tout ça vous savez, les vidéos etc. Le 2e rappel: Bone Machine, Nimrod's Son, Caribou et Where Is My Mind?.
Très bon concert selon moi. Frank Black égal à lui-même avec une excellente voix. J'étais avec quelques personnes qui n'avaient jamais vu les Pixies sur scène et qui ne les connaissaient pas forcément bien et tous ont été bluffés par la voix et la manière de chanter (crier) du monsieur. Kim Deal tout sourire et mal fringuée nous tient au courant de l'avancée du concert ("Ça c'est une face B", "Là on est à la moitié de l'album"). Joey remporte une fois de plus son titre de guitariste le moins charismatique de la planète et David Lovering efficace as usual.
Un peu moins d'effervescence dans le public que pour leur 1er passage au Zenith mais le concert est clairement monté en puissance pendant les 1 h 30 que ça a duré.
Voilà pour les infos, mais comme je suis un grand fou j'y retourne demain, je vous tiendrai au courant en beaucoup plus court. Je m'en tiendrai au 2e rappel."

(Avec en prime, la vraie photo des vraies pompes du vrai Chaumax, parce qu'elles le valent bien.)

L'avis d'Ilux : "Très bon son, concert un peu court quand même, pas – très peu – d'interaction avec le public (quelques mots de Kim Deal quand même) et un public assez sage. C'est qu'on a plus 20 ans ma bonne dame ( ni 30 d'ailleurs...)."

Les impressions de Fabrice : "Un très bon concert ! Fichtre qu'ils ne sont pas très "causants" avec le public, pas un mot de Black ? Qualité du concert (son, song, etc.) impec rien a redire, c'est propre, carré, pas ou peu de canards, la mécanisme est vraiment bien huilée !
Un petit regret sur la durée... un poil court... et puis un frontman vraiment trop discret et puis un bémol sur un absence d'enchaînement des chansons... C'était mon premier Pixies a 33 ans, j'en garde un très bon souvenir... Enfin je les ai vus !"

Le récit de Doude : "Concert Zénith 15/10/09. Intro originale, avec des titres moins connus. Le son est nettement à la hausse par rapport aux dernières prestations scéniques parisiennes. Un concert bien léché, bien pro, mais il n y a plus de place à l'improvisation, le côté indé-underground a disparu, c'est la grosse machine américaine qui se met en place pour la plus grande joie des fans.
Il y a 20 ans, j'étais au Bataclan pour leur concert Doolittle, des images ont ressurgi de mon esprit... On a tous vieilli, ils sont plus statiques, moins expansifs, mais la passion les habite toujours... Et moi, toujours au milieu de la fosse, à me dandiner en fermant les yeux... Pixies for ever !!!
J'ai dû les voir au moins 6 fois depuis 1989. C'était surtout pour le côté nostalgie. Globalement j'ai eu la même impression : ni bonjour ni merde, les morceaux enchaînés comme pour l'enregistrement, sauf que c'est plus fort que dans le salon et que l'effet son à fond efface un peu la voix de Frank Black.
Bon, j'ai quand même acheté le double CD du concert à la fin. Pour me le réecouter dans mon salon bien fort (en pensant "J'y étais !!!"). Le son est correct mais sans plus, faut vraiment être fan comme moi pour acheter. Il fallait débourser 20 euros pour le bracelet USB et 15 euros pour le double CD.
Je suis à la recherche du bracelet USB Pixies vide. Si quelqu'un a des pistes ? Le vendeur hier n'a pas voulu me vendre le bracelet vide."

Xavier est "reparti avec son t-shirt Doolittle" : "D'accord avec les différents commentaires (son beaucoup mieux qu'en 2004, chant de Black Francis au top). Je voulais juste rajouter que j'ai beaucoup aimé la nouveauté de cette tournée : les vidéos sur l'écran géant derrière le groupe. Pixies est un groupe visuel (artwork) et ces clips m'ont mis encore plus dans l'ambiance ! Enfin ils utilisent des vidéos ! Concert génial ;-)
NB : Quelqu'un a acheté l'enregistrement du concert juste après ? Est-ce que ça vaut le coup ?"

Julien n'a "pas grand chose à rajouter non plus sur ce qui a été dit (meilleur son qu'en 2004, habillage de scène super avec vidéos et grosses boules au dessus de l'écran, interprétation et énergie comme au premier jour, etc.). En effet, j'ai l'impression que la foule s'est vraiment "senti" dans le concert seulement à partir de Debaser, les 4 premières faces B étant une accroche un peu spéciale pour commencer le set (bon, moi ce sont ces titres que j'attendais le plus donc j'ai été dedans direct...).
D'ailleurs, d'une manière générale, j'ai perçu moins de folie dans les travées qu'en 2004, où des centaines de personnes avaient manifestement pété les plombs au même moment (Bone Machine n'avait pas commencé que la foule était déjà en état de fusion monumentale, moi le premier...). Là tout était plus mesuré.
Bref, j'ai une fois de plus passé un moment exquis, j'y serai bien retourné ce soir si les tarifs étaient un peu plus modestes. Mais comme moi aussi j'ai fait péter le t-shirt à 25 €, là ça fait trop...
En fait, je n'espère qu'une chose : qu'ils nous fassent un nouveau tour l'année."

(Note de Blackolero : on veut voir vos T-shirts aussi ! Chaumax a fait péter les Van, chacun son tour...)

Pierre a "plus apprecié que les 2 concerts de 2004. J'étais en place assise et mon voisin m'a demandé après Into the White : "Tu connaissais cette chanson ? C'est sur quel album ?". Il a dû voir que je me marrais tout seul en voyant l'énorme nuage de fumée blanche qui masquait complètement le groupe pendant toute la chanson, ça m'a fait rire parceque je me suis rappelé un commentaire de Charles, que j'ai lu je ne sais plus trop où, qui disait que cette chanson était toujours un peu spéciale lors de la tournée Doolittle (la première) à cause des fumées blanches. Là j'ai vraiment compris ce qu'il voulait dire !
C'est allé crescendo et bizarement c'est les chansons du 2e rappel qui m'ont le plus bluffé.
Kim m'a aussi amusé quand elle a dit (avant Monkey je crois) : "Maintenant, la dernière chanson... de la face A"."

(Dernière modification le 16/10 à 20 h 05.)

Pixies à Paris ce soir et demain

Les Pixies ont quitté Bruxelles hier soir sur un quadruple rappel (U-Mass, Vamos, Gigantic et Where Is My Mind?). Que réserveront-ils à Paris ce soir et demain ? La rédaction de Blackolero, retenue dans sa province, compte sur ses fidèles lecteurs pour être ses yeux et ses oreilles. Récits, setlists, photos, vidéos, envoyez tout ça à blackolero (at) gmail (point) com ! Vous gagnerez l'estime éternelle de vos pairs.

Deux rappels pour Amsterdam

Amsterdam, où les Pixies jouaient hier au Heineken Music Hall, a été gratifiée d'un deuxième rappel comprenant Nimrod's Son, Isla de Encanta et Gigantic. Joey racontait récemment sur Twitter, en réponse à la question d'un fan, que ces rappels étaient choisis au dernier moment et au hasard ("à pile ou face"). "On n'est pas encore habitués à l'idée des rappels", ironise-t-il.

Par ailleurs, sollicité avec à propos par un de nos lecteurs (cocorico, tout ça), le guitariste révèle que la première partie sera la même à Paris qu'aux Pays-Bas : les Anglais de Dinosaur Pile-Up.

Pixies à Londres : photos

C'est chez DrownedInSound. (NB : la première photo représente bien Kim et non pas Frank à la basse avec une perruque. Peut choquer les spectateurs les plus sensibles.)

Non-Stop Erotic

Black Francis y avait fait allusion lors d'une interview, puis une autre fois sur Twitter : son prochain album solo pourrait s'appeler Non-Stop Erotic. L'expression, déjà employée dans le communiqué de presse annonçant la sortie du premier album de Grand Duchy, pourrait avoir été inspirée par Non-Stop Erotic Cabaret (1981), le premier album de Soft Cell, un groupe qu'on imaginerait plus proche des goûts de Violet que de ceux de Black Francis.

Pour en revenir au nouvel album, une info en page d'accueil du site officiel nous apprend que son enregistrement (qui a eu lieu à Los Angeles le mois dernier et à Londres dans les premiers jours d'octobre) est terminé. Le titre est qualifié de "provisoire". Au passage, la participation d'Eric Drew Feldman est à nouveau évoquée, mais son rôle n'est toujours pas précisé.

* * *

Avis aux amateurs, de nouveaux T-shirts "édition limitée" sont disponibles sur la boutique en ligne de blackfrancis.net (photo ci-dessus). Il paraît que le dollar est en baisse, c'est peut-être le moment d'en profiter si vous voulez arborer fièrement l'image de papa Black et de son rejeton. Les rayures font peut-être un peu "évadé d'Alcatraz", mais chacun son style...

Bobbie Peru moins Ding qu'avant

Les fans de Black Francis connaissent bien Ding Archer. Le bassiste a participé à la tournée européenne du printemps 2007 et à l'enregistrement du Live Session EP pour iTunes. Nous avions d'ailleurs eu l'occasion de l'interviewer en compagnie de Jason Carter et de Charles Normal.

Nous nous étions croisés à nouveau à l'Élysée-Montmartre en février 2008 : Ding jouait cette fois au sein de Bobbie Peru, trio mancunien dont il était le bassiste attitré et qui assurait ce soir-là la première partie de Black Francis.

On ignore si Ding jouera à nouveau avec Black Francis, mais en ce qui concerne Bobbie Peru, c'est terminé : le bassiste vient d'annoncer "avec tristesse" sur MySpace qu'il quittait le groupe.

Vu sur scène avec The Fall et PJ Harvey, Ding a sans nul doute des projets devant lui. On espère en voir rapidement la concrétisation. Et on souhaite bonne chance à Bobbie Peru pour trouver un nouveau bassiste...

This Irishman's Gone to Heaven

Un compte rendu du concert des Pixies à Dublin par notre ami Carl (en anglais). Une occasion de découvrir son excellent blog !

Pixies : Londres au régime allégé

Merci au lecteur anonyme qui nous a adressé ce lien vers un compte rendu d'un des deux premiers concerts des Pixies à la Brixton Academy de Londres (ils y jouent encore ce soir et demain). L'article déborde d'un enthousiasme qui trahit le fan endurci, l'auteur n'ayant même pas le cœur de reprocher aux Lutins le rappel limité au seul Into The White. Ou alors il n'a pas entendu parler de Glasgow.

Les Pixies gâtent Glasgow

La tournée Doolittle semble plus contrastée qu'il n'y paraissait au premier abord. Alors que les uns se plaignent de concerts d'une heure cinq, une heure dix strictement limités au mythique album et à ses faces B, les spectateurs présents dimanche au SECC (Scottish Exhibition and Conference Centre) de Glasgow, ont eu droit à 1 h 30 de show. Vingt-neuf titres joués, un gros rappel de huit titres : rien à voir avec la version light dont a pu être gratifiée Dublin, par exemple.

La setlist :
Dancing The Manta Ray
Weird At My School
Bailey's Walk
Manta Ray
Debaser
Tame
Wave Of Mutilation
I Bleed
Here Comes Your Man
Dead
Monkey Gone To Heaven
Mr Grieves
Crackity Jones
La La Love You
No. 13 Baby
There Goes My Gun
Hey
Silver
Gouge Away

Wave Of Mutilation (UK Surf)
Into The White

The Holiday Song
Nimrod's Son
Caribou
Broken Face
Something Against You
Vamos
Isla De Encanta
Where Is My Mind?

Une explication possible, sinon plausible, se trouve peut-être dans les commentaires du site dimeadozen.org, qui diffuse un enregistrement du concert de dimanche : "C'était un rattrapage pour la dernière fois qu'ils ont joué au SECC, en 1991. Une barrière s'était effondrée et ils avaient dû interrompre le set à la deuxième chanson." Un peu tiré par les cheveux, mais qui sait ?

Si cette hypothèse se vérifiait, cela augurerait de concerts "strictly Doolittle" à Paris. Espérons donc que les Lutins se sont simplement senti pousser des ailes en Écosse et que l'accueil de la foule parisienne leur fera le même effet.

Grand Duchy fête le 14-Juillet en septembre

On ne peut plus se fier à personne. Pendant que Blackolero a le dos tourné, Grand Duchy sort des singles sur iTunes sans prévenir ! Heureusement que nos lecteurs restent vigilants (merci Jeyo).

Seeing Stars, extrait du premier album Petits Fours, est disponible depuis près d'un mois sur iTunes Store. Il est assorti d'une face B instrumentale intitulée Fête Nationale. Chroniques (en anglais) disponibles ici et ici. Rompez.

La tournée des Pixies chez vous

Vous vous souvenez de Disclive ? En 2004 les concerts de la tournée de réunion des Pixies avaient été enregistrés afin d'être disponibles sur CD quelques minutes après le concert, puis en ligne, en édition limitée.

Rebelote en 2009 avec la tournée Doolittle. Le distributeur s'appelle aujourd'hui Live Here Now mais c'est la même chose, à une nouveauté près : outre le CD⁽¹⁾, l'enregistrement sera également disponible sur un "bracelet USB" (avec vidéos en prime) et en téléchargement. Et, oui, les deux concerts de Paris feront partie du lot.

Le lien : pixieslive.sandbag.uk.com


Merci à Cedelo pour l'info !

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(1) Ils annoncent un "double CD deluxe", mais d'après les comptes rendus qui circulent sur le Net, le concert ne dépasse pas 65 mn, étant limité à Doolittle et ses faces B. Ce qui tient sans problème sur un seul CD.